Le complot des généraux

La Salle de torture. Située dans les sous-sols d'Angband, il s'agissait d'un des lieux les plus sinistres et els plus redoutés de la forteresse maléfique. Dans cette immense salle, recouverte par une haute voute, plus d'un milliers de prisonniers, toutes races, ages et sexes confondus, subissaient sans fin les pires tortures imaginables, sous prétexte de leur arracher d'hypothétiques secrets de guerre des Peuples Libres. On dénombrait toutes sortes d'instruments de tourments, de la vierge de fer à la roue, en passant par les chevalets et les brodequins, manipulés par moin d'une centaine d'orcs et d'Orientaux, des professionnels qui devaient passer leur vie dans cet enfer. Les tortures étaient aussi moral, car les malheureux étaient abrutis par le manque de sommeil, privés de tout espoir de retourner à l'air libre et soumis à la honte constante d'etre exhibé presque sans vetements.

Parmi les torturés et les bourreaux qui s'activaient de tous cotés, Glaurung le Dragon s'avançait dans les rares allées libres, marchant dans des flaques de sang. Il se sentait chez lui dans ce lieu de mort et de puanteur abominable, et c'est pour quoi il avait demandé à Annatar de le rencontrer ici, à la fin du jour. Meme si nul ne pouvait s'en douter, l'elfe Noir et le Dragon envisageaient de s'unir pour renverser le Sénéchal Noir, le bras droit de morgoth, universellement hai des généraux des Ténèbres.

Avant de se rendre dans la salle de tortures, Glaurung avait laissé ses instructions au conducteur de char de Khand qui devait s'occuper d'Idrial. Il lui avait comandé de faire prendre un bain à la jeune reine elfe, afin de la laver de toutes les souilures de la traversée d'Angband, et surtout de l'entourer des plus grands soins, la nourissant de miel du sud et l'habillant de parures soignées, avec défense formelle de lui faire aucun mal. Ne vous étonnez pas de la générosité soudaine de Glaurung, car ce dernier faisait cela par pur cruauté. Nul n'ignorait qu'Idrial devait etre sacrifiée à l'aube à Melkor, et le Dragon tenait à ce que la reine se souvienne te tous els désirs terrestres pour mieux les regretter.

Glaurung arreta soudain sa marche dans la sinistre salle. Une silhouette elfique se détachait de l'ombre, et s'approchait de lui. Le Général envoya un message mental au nouveau venu:

*Annatar... Est-ce vous ?*

Il était arriver avec un peu d'avance et avait déambuler dans les sinistres allées de la salle de torture, une expression de pure cruauté peinte sur son visage et un sourire de plus en plus joyeux a mesure qu'il contemplait les tourments des prisonniers .... Des changement perceptibles étaient apparu sur lui alors qu'il se plongé dans l'atmosphère de la salle, il semblait grandir, sa démarche de chat, épaules légèrement voutées et le corps tendu se transforma en démarche royale, son ombre avait disparut transformer en chape de nuit qui l'enveloppait comme une cape et sa vue se fit soudain bien plus perçante qu'elle ne l'était d'habitude .... Il aimait cette ambiance de mort et de malice, il s'y sentait a son aise et il ne pu s'empêcher de se demander si Glaurung avait des arrières pensée en lui demandant de venir le retrouver ici ...

Il senti enfin la présence du dragon et s'avança vers lui, il ralentit cependant son pas lorsqu'il nota qu'il ne sentait que difficilement son cœur et que son esprit était encore protéger par une muraille infranchissable. Il abaissa ses protection juste a temps pour recevoir le message du général.

#Annatar... Est-ce vous ?#

Il s'arrêta a quelques mètres de lui et leva lentement les yeux vers ceux du dragon puis Annatar laissa un silence s'installer autour de lui avant de répondre, toujours par la pensée.

# Oui et non, Glaurung ... cela faisais .... longtemps, n'est ce pas ? je suis heureux de vous revoir malgré les circonstances quelque peu déplaisante ...#

Il devait convaincre le dragon, il le devait car son appuis était indispensable pour la suite de son plan, de plus malgré l'indifférence de celui ci il était heureux de partagé ses idées avec un être qu'il connaissait. Il allait devoir jouai serrer pour mener les évènement comme il le désirait mais il savait qu'il ne devait pas faillir car il n'aurai pas de seconde chance, pas de retour et de plus il fallait qu'il est le cœur net concernant certaines anciennes prédictions de son maitre. Le sénéchal noir avait beau le regarder de haut il avait des atouts qu'il ne connaissait pas et de plus c'était lui qui possédait les plan de l'ancienne Barab-dur. Il sentit quelque chose se tordre dans sa poitrine ....

# Je peut supposer que vous savez ? je suis .... #

Même un troll aurai comprit le sens du sourire qui étira ses lèvres...

# Je peut supposer que vous savez ? je suis .... #

Oui, Glaurung savait. On murmurait ces temps-ci que l'elfe Annatar de Dol Guldur avait hérité de nombreux pouvoirs de son père Sauron. Pour certains, il aurait meme abrité l'esprit du seigneur des Ténèbres. Meme si le Dragon doutait de la dernière hypothèse, Annatar n'en demeurait pas moin un etre dangereux, sur qui il faudrait compter à l'avenir. Mais Glaurung préféra dévier la conversation sur un autre sujet.

-C'est étrange, je trouve que l'athmosphère d'Angband a changé depuis quelques temps. Morgoth notre maitre se met à chanter, les orcs et les mauvais hommes ne pensent qu'à courir après les jeunes filles des Peuples Libres, et certaines personnes, qui ne servent les ténèbres que depuis quelques jours, montent soudain dans l'estime du Seigneur des Ténèbres.

Par ce "certaine personnes", nul doute que Glaurung visait Harkand le Haradrim et surtout son fils biologique le Sénéchal Noir, ce parvenu dont l'étoile ne cessait de grandir. Le Dragon était un conservateur, attaché aux antiques traditions des Ténèbres, que le Sénéchal noir, avec son air de beau gosse et son orgueil infini, ne cessait de remettre en cause !

Comme les bourreaux aux alentours en paraissaient pas meme l'entendre, trop occupés par leurs taches dégradante, Glaurung reprit:

-A ce rythme, on pourrait craindre que le Mal ne finisse par se ramollir, et par perdre l'avantage face à ses adversaires. Cela doit cesser !

C'est alors que des cris inhumains vinrent gener la conversation. Agacé, Glaurung se touna vers un bourreau oriental:

-Homme de Rhun, ne peux-tu faire taire ces pitoyables gémissements !

-Veuillez m'excuser, noble seigneur. Mais voici deux jours que j'interroge en vain ce misérable nain de Khazad-Dum, un certaine Froin. Malgré tout les déploiements de ma science des tourments, il se refuse toujours à parler. De plus, ce nain doit connaitre les défenses des Monts du Fer.

C'est alors que Glaurung eut une idée. Il envoya un message mental à Annatar:

*Seriez-vous en mesure d'aider cet incapable, Annatar ? Les Monts du fer sont, avec la maudite Lothlorien, les derniers bastions des peuples Libres à nous narguer à l'Est des Monts Brumeux...*

En vérité, Glaurung voulait tester les pouvoirs dont son futur allié s'était vanté...

#Seriez-vous en mesure d'aider cet incapable, Annatar ? Les Monts du fer sont, avec la maudite Lothlorien, les derniers bastions des peuples Libres à nous narguer à l'Est des Monts Brumeux...#

Un test, il aurai du s'y attendre .... bien sur que Glaurung voulait le tester après tout il avait ouvertement clamé le rang de général après des années passé dans l'ombre . Il ne pouvait pas refuser, et s'avança hors de l'ombre pour faire face au nain.
Il lui sourit d'un air enjôleur alors que ses yeux devenait complètement noirs et que ses ongles se transformaient en de redoutables griffes, puis avec la délicatesse et la froideur d'un boucher il entreprit de percer la peau du nain entre deux cotes, très prés du cœur mais pas asses pour le tuer. Il se pencha ensuite sur le nain jusqu'à n'être qu'a quelque centimètres de lui, Annatar inspira profondément l'odeur de sang qui se dégageait du tas de chaires, et murmura une question dans l'oreille de sa victime avec un sourire. Il tordit la griffe restait dans le corps du torturé et écouta avec délice le cris qui retentit, il avait toucher un point sensible du corps. Alors que l'être pathétique se tordait sous ses mains il plongea son esprit dans celui du nain, rageur et sans la moindre dissimulation il entreprit de de trier toute image qui lui tombé sous la griffe, il savait se qu'il voulait faire, il aller le rendre fou, fou de douleur et de peur et pour cela il avait des armes toutes trouver. Il stoppa son assaut sur l'esprit du nain et il créa une illusion autours de lui même pour faire disparaitre les traces de son ascendance elfique et ne laissa que la brulante haine, la malice et la rage qui lui venait de Mordor. Il laissa l'inconscient du nain tranquille quelques instants, juste asses pour retirait ses griffes du corps meurtrit pour les enduire d'un poison augmentant la sensibilité du corps et qui rendrait la moindre blessures terrible, puis il plongea a nouveau les griffes dans la plaie qu'il avait créer et ne put retenir un éclat de rire alors que le nain hurlait a la mort.

Il se tourna quelque seconde vers Glaurung et sourit d'un air mauvais avant de retourner a son ouvrage. Il laissa la blessure béante des cotes tranquille et entreprit, avec des griffes de plus en plus aiguisées et des aiguilles de mithrils , il commença a nouer et dénouer chaque nerf du corps du prisonnier. Il envoya cependant une pensée vers l'esprit de sa victime:

# Insecte tu ferai mieux de parler, nous avons des heures devant nous et mon art ne te tuera pas, pas tan que se ne sera pas ma volonté et sache que j'ai 120 ans de haine et de vengance a étanché avec ton pitoyable être .... #

Et pour appuyer ses dires , il libéra une de ses mains afin de retirait la peau du coup du nain laissa apparaitre la viande en dessous sur la quel le sang perlait, alors qu'il faisait de même pour le torse du futur cadavre, il se pencha de nouveau et mordit profondément dans la chair du cou ....

Le pauvre Froin hurlait sous les tortures d'Annatar tandis que les bourreaux d'Angband observait l'elfe déployer son art d'un oeil admiratif. Glaurung lui-meme ne pu s'empecher d'etre surpris par les talents d'Annatar et surtout sa cruauté sans limite. Quand à Froin, il ne pouvait plus supporter cela longtemps. Entre sa conscience qui lui commandait de se taire et son corps qui souffriat le martyr, il eut vite choisi. D'une voix fatiguée, le nain déclara:

-Sur le flanc gauche des Monts... Un couloir étroit, protégé par une trentaine de nains et quatres balistes... Vous pouvez les prendre par surprise en faisant diversion ailleurs, et vous enfoncer au coeur des cités naines...

Le meme bourreau que tout à l'heure, l'Oriental, avait pris des notes avec un carnet.

-Merci, mon petit ami.

A ces paroles, Froin se redressa et, malgré ses blessures béantes, il hurla:

-ORDURES ! MISERABLES ! VOUS SEREZ MAUDITS !!!

L'Oriental trembla devant ces paroles, tandis que Glaurung resta de marbre. Il avait été habitué aux menaces de mort d'insectes comme Froin pris par la folie. Il se contenta d'ajouter à l'adresse d'Annatar:

*Je dois l'admettre: il s'agit d'un travail remarquable. Je crois que vous etes presque aussi digne de servir les Ténèbres que moi*

Et oui, il ne fallait pas trop en attendre non plus. Si il savait reconnaitre la valeur de ses alliés, le Dragon restait d'un orgueil infini, et se considérait comme le premier serviteur des ténèbres.

C'est alors qu'un orc fit irruption. Ignorant les cris des torturés, il traversa la salle de tortures tel un navire toutes voiles dehors, et se campa devant Glaurung:

-Général, voici une missive du Seigneur des Ténèbres.

Comme le Dragon ne pouvait pas tenir lui-meme la lettre, l'orc la décacheta promptement et la lui plaça sous les yeux. Glaurung la parcourut de long en large, avant de déclarer à Annatar:

-Les nouvelles sont exellentes. Sharnlok et Narquelion ont annihilé les hobbits de Comté, et ont mis le siège devant Fornost. L'intervention d'une armée d'elfes n'y a rien changé. On m'ordonne de rejoindre la bataille pour ramener Glorfindel d'Imladris, qui commande les troupes ennemies, au pied du Trone des Ténèbres. Un sort mystérieux lui est réservé...

Pressé par sa mission, Glaurung se dirigea tel une ombre vers la porte, ajoutant juste:

*Le voyage sera court. Nous terminerons notre conversation si bien entamée assez tot...*

Annatar avait observait Glaurung partir et il était asses satisfait de la tournure des évènements, autant de sa démonstration que des nouvelles que l'orc avait apporté; la Compté n'était plus, Sauron était en parti vengé et Glorfindel le tueur de Balrog serai bientôt parmi eux. L'elfe noir s'autorisa son premier vrai sourire de la journée, et jeta un dernier regard vers Froin :

"Tu a de la chance petit insecte je suis de bonne humeur alors je vais te laisser tranquille mais n'ai pas trop d'espoir ton sort sera bientôt entre les griffes du sénéchal noir .... c'est dommage j'aurai volontiers régler cette affaire moi-même ..."

Il se dirigea vers la sortie tout en pensant a son frère resté a Dol Guldur et a Silène qui se trouvait en Rohan a l'heure actuelle, son esprit dériva vers d'autre sujet moins personnel et notamment un certain seigneur elfe, il se devait de lui rendre une visite une fois qu'il serai installé dans ses nouveau quartiers ....
Il devait se rendre dans ses quartiers et se reposer, la séance de torture lui avait ôter plus d'énergie qu'il ne l'avait estimer, il concentra un peu de ce qui lui restait de force et lança une rune en direction de Glaurung pour pouvoir admirer le spectacle de la fin des Hobbits.
Un peu de repos lui ferai du bien ...