Test Erkenbrand

Invité

Ceci est en rapport avec la bataille de la cavalerie royale et de son récit. Rappel :

Spoiler:

Erkenbrand poussa les lourdes portes du palais de Medusel. L'air froid du matin lui fouetta le visage, reveillant ses sens trop souvent privés de la nature lors de sa longue convalesence. Comme il était bon revoir le jour après tant de mois, allongé dans un lit avec pour seule camarade la Mort qui guette inlassablement, infatiguablement. Et pourtant, omniprésente. Fauchant et détruisant les braves rohirrims qui tombaient, jour après jour, sous les coups de Melkor pour leur pays. C'est ainsi que le jeune officier de la cavalerie royale prit conscience qu'on avait besoin de lui. Des éclaireurs avaient signalé que le dernier rassemblement des armées d'orques avaient été repéré à la frontière orientale du Rohan, où le Maréchal de la Marche Ouest avait perdu la vie.
Le vent soufflait fort pour une matinée d'été et les étendards accrochés au devant des lourdes portes du palais au toit d'or claquaient. Erkenbrand descendit d'un pas mal assuré la pente qui menait à la caserne. Voila longtemps qu'il n'avait plus sentit le sol sous ses pieds. Pourtant, aujourd'hui, il le savait, il serait plus fort qu'un lion. Il le devait, pour le roi, la terre et le peuple. Ralliant la caserne difficilement, il croisa force gente qui le salua. En effet, cela faisait par bien trop longtemps que l'officier de la garde royale avait été absent. Des visages si sombres depuis des mois, des sourires naquirent. Lorsqu'il fut arrivé à la caserne, Erkenbrand fut accueuilli en héros par les rohirrims de garnison. Leur modèle, leur lumière était de nouveau présente. Faisant tourner court les acclamations et les hourras, Erkenbrand devint grave.

"Mes frères, ne nous exclamons pas tout de suite. N'oubliez pas, notre ennemi souille toujours nos terres ! Prenons les chevaux et partons. La profanation de nos champs, le massacre de nos gens ne peut rester impuni ! Soyons des fils du vent et lorsque nous aurons terrassé l'immondice, alors et seulement alors nous prendrons le repos du juste et prendrons le temps de justement festoyer !"

C'est ainsi qu'Erkenbrand s'exprima. Sous les exhortations de l'officier, on se hata dans la caserne et vite, toute la cavalerie royale fut sur pied, plus exactement à cheval. La petite armée s'avança rapidement à travers les rues d'Edoras. Se retournant une dernière fois vers le palais, l'officier put apercevoir le Roi, debout, dehors, face au vent qui le saluait. Ainsi, le peuple tout entier saurait accueuillir ses héros en hommage ou en célébrations. La petite troupe partit sans un mot, galopant dès que les ports de la cité furent passées. Les hordes de Melkor étaient presque hors d'atteinte et malgré l'heure matinale, il se pouvait qu'elles fussent déjà hors du rayon d'action des cavaliers du Rohan. Les cavaliers chevauchèrent prestement toute la journée. Peu après midi, ils arrivèrent enfin en vue de la fin de l'Estemnet, où la troupe de Melkor s'était finalement retournée. Ainsi, les ennemis du peuple retournaient vers la cité, par on ne sait quelle motivation qui revenait, regonflant le moarl pourtant brisé des orques. Lorsque les rohirrims arrivèrent en haut d'une colline, ils eurent enfin la vision qui leur manquait. Une véritable horde marchait devant eux, se dirigeant droit vers leur colline. Des wargs les avaient repéré et chevauchaient rapidement vers la position des hommes du Rohan, qui ressentaient la peur. C'est alors qu'Erkenbrand s'illustra pour la deuxième fois. Allant au devant de sa troupe, il prit la parole en hurlant pour se faire entendre. Le vent hurlait de plus en plus fort.

"Rohirrims ! Voila l'ennemi. Il est non fait de chair mais d'acier. Frappez fort, frappez dur, il faut les briser. Ici, nous les briserons. Ici, nous montrerons à Melkor que nulle intrusion en Rohan n'est tolérée. Pour le roi et le peuple !"

La formation rohirrim s'élança dans un véritable concert de cris et de cors. Chevauchant en tête dans le vent, Erkenbrand fut le premier à recevoir la charge des Wargs. Poussant un cri de rage, il propulsa la lance qu'il tenait et embrocha le premier, cavalier et monture. Le second avançait déjà sur lui et il eut juste le temps de dégainer sa lame et de parer le coup qu'on lui assénait. Ne se souciant pas des Wargs qui étaient défaits car trois fois moins nombreux, les rohirrims avancèrent avec force cris sur les lignes d'infanterie orques...

***

Erkenbrand était encerclé par désormais des ennemis toujours plus nombreux. Son cheval était mort sous lui, transpercé au garot par une pique orque. Effectuant une chute controlée, l'officier s'était relevé rapidement, engageant le combat avec force et envie. Il tournoyait, distribuant coups d'estocs et feintes. Ses ennemis étaient fauchés comme du blé mur et la confiance orque se fissura devant la tempête blonde et sa furie saguinaire. La vie d'Erkenbrand ne se résumait plus qu'a deux choses : frapper et défendre. Ses rêves n'étaient plus que d'acier et de sang, de cris et de chocs. De longues fissures parsemaient son armure, mais il n'en avait cure. les serviteurs démoniaques devaient être défaits. L'officier n"'avait pas la moindre idée de la façon dont s'en sortait ses cavaliers, mais il restait persuadé que le bien l'emporterait toujours. Sentant la fatigue poindre en lui, il redoubla d'efforts, hurlant et criant. C'est ainsi, alors qu'il transperçait un dernier orque de son épée que la masse ennemi tenta de s'enfuir, bien vite rattrapée par une charge glorieuse. Le calme retomba sur la clairière avant que les rohirrims regardassent autour d'eux et découvrirent qu'il ne restait nul ennemi debout. Erkenbrand laissa tomber son épée et se mit à genoux.

Un véritable cri d'allégresse rententit alors dans tout l'Estemnet. Le Rohan avait été vengé.

"Gloire aux morts victorieux ! Gloire à Erkenbrand, épée précieuse ! Gloire au Précieux Saigneur !" scanda l'armée survivante de la cavalerie royale.

Des cavaliers, pourtant deux fois moins nombreux avaient réussi à briser l'échine de Melkor. Erkenbrand se laissa choir sur le sol. Il avait abattu, durant cette bataille, plus de cinquante ennemis. Il avait été le pourfendeur de l'Estemnet.

La meme chose que pour ta présentation... pas de fautes, une expression de qualité ^^ Ca change de certains...

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