RPG Lord of the Rings
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 Halte dans la citadelle

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MessageSujet: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 30 Avr - 19:30

Le petit groupe mené par Nakor venait de franchir l'énorme porte de Fornost Erain, la grande cité du Nord. En cette fin de journée, une intense activité régnait aux alentorus de la ville. En effet, quantité de gens franshissaient le pont-levis pour se réfugier de la cité, et nombre de guerriers arborant fièrement l'Etoile d'Elendil, embleme du Royaume d'Arnor, patrouillaient dans les rues, tandis que d'autres escaladaient les murailles.

Spoiler:

Mais surtout, il semblait régner une athmosphère fort tendue. Arusha croisa le regard de soldats, de civils. Quelque part au fond de ces yeux régnait une indicible peur. Quelque-chose de grave s'était produit, ou allait se produire. Ne voulant pas rester dans le doute, Arusha interpella une lavandière qui s'en revenait de son travail:

-Bonsoir, madame. Dites-mois, pouvez-vous me dire ce qu'il se passe ici ?

La femme le regarda d'un air interloqué.

-Vous n'etes donc pas au courant ! Une forte troupe d'orcs pillards venus d'Angmar convergerait en ce moment meme vers Fornost. Cela fait plusieurs mois que les orcs du Nord s'agitent, mais jamais nous n'avons connu un tel raz-de-marée. Ils dévastent tout sur leur passage, pillant les villes, tuant les hommes, emportant les femmes. On murmure que leur chef n'est pas un orcs, mais un Homme des Collines, grand et avide de sang. Cela fait plusieurs jours que des réfugiés de tous horizons se réfugient à Fornost, espérant échapper à l'envahisseurs. A l'opposé, le gouverneur vient de quitter la ville ce matin meme, emportant nombre de trésors ainsi que son Etat-Major au grand complet. On dit qu'il a trouvé refuge à Annùnimas.

La lavandère parlait avec un grand mépris du gouverneur de Fornost. Sans doute s'agissait-il de l'un de ces conseillers frileux et cupides, prompt à fanfaronner comme à lever d'exorbitante taxes, mais peureux devant le danger.

-Nous avons choisi de rester, mais il n'y a plus beaucoup d'espoir. Et certains murmurent contre la reine, fille d'Elessar, qui nous aurait abandonnés...

Arusha ne put s'empecher de défendre celle à qui il avait juré allégeance.

-La reine Eleonor s'est toujorus montrée pleine de dévouement envers ses sujets. De graves affaires la retiennent pour le moment en plein sud, mais...

C'était trop tard, la lavandière était partie. Sans doute projetait-elle de mettre sa famille en sécurité avant l'attaque ennemie.

Arusha se retourna vers ses compagnons, la mine grave.

-Mes amis, je crains fort que nous ne soyons dans uns situation critique. Sorlendir a besoin urgent de repos, et nous nous devons de trouver une auberge. Mais au dire de cette malheureuse, une horde grouillante d'orcs devrait assiéger la cité d'ici demain après-midi. Les murs de Fornost sont réputés indestructible, mais j'ai croisé le regard des guerriers qui défendent la cité: jamais il n'ont eu de vraie expérience du combat. Les Dùnedains du Nord n'ont plus combattu qui que ce soit depuis la guerre de l'Anneau. Hélas, voilà la tribut à payer de toute ces années de paix.

Le constat d'Arusha était très pessimiste. Le capitaine tourna alors le regard vers une taverne illuminée d'où partaient des cris de joies, bien seul dans cette cité. Elle portait l'enseigne A l'épée reforgée. Peut-etre la troupe pouvait-elle y trouver asile...
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Nakor
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyLun 4 Mai - 21:03

Nakor suivit la conversation, laissant là le jeune capitaine parler avec les humains, puisqu'ils auraient certainement moins peur d'un jeune guerrier que d'un vieillard armé d'un baton. En effet, même dans le grand nord, les gens avaient toujours eu peur des mages. Il entendit les propos de la lavandière et se tourna vers Sorlendir! Trop tard pour aller ailleurs et tant pis, là décision de Nakor était prise, et son groupe le suivrait jusqu'au réveil de l'elfe. Nakor parla d'une voix claire et sur de lui, en saluant d'abord le fait que le capitaine avait prit les choses en mains avec la femme de la ville.

"Merci Arusha. La décision est simple à prendre, si nous partons, Sorlendir mourra, allons dormir dans cette auberge. Après une bonne nuit de sommeil, nous serons en pleines formes, autant vous que moi ou lui, alors nous pourrons décider tôt demain matin, si nous resterons pour apprendre aux gens de la ville à se battre et défendre leur mur quasi imprenables s'ils sont protégés par de vrais soldats, ou si nous partirons pour atteindre au plus vite la forêt noire et chercher l'aide des elfes pour la guerre à venir!"

Nakor hocha la tête vigoureusement, comme pour confirmer que ses ordres étaient clairs, il ajouta rapidement

"Faite moi confiance, si je faisais n'importe quoi, nous ne serions pas déjà là et votre cher chef non plus. Allons manger un bon repas et couchons nous très tôt ce soir, ainsi nous serons en pleine forme et Sorlendir vous donnera ensuite la marche à suivre, ne vous en faite pas, bientôt le vieux fou que je suis ne vous donnera plus de directives, il vous suivra simplement! Mais une dernière chose : ce soir, dormez d'un sommeil de plomb, pas de tour de garde, pas de peur d'être attaqué, je vous veux avoir un bon repos!"

Nakor n'attendit pas de voir ce que Magor ou Minaï disaient, il savait qu'ils suivraient le vieil homme, car même s'il n'était pas leur chef, il avait donné de bonnes directives pour sauver Sorlendir, restait à savoir ce que dirait Nienna, si elle trouvait quelque chose à ajouter ou si elle suivrait, ayant comme tout le monde, besoin de repos! En ce qui concernait Arusha, il semblait assez certains que le jeune guerrier suivrait le mage, après tout, ils s'étaient tout les deux liés pour cette aventure, plus qu'avec le groupe de Sorlendir composé de guerriers dont ils ne savaient tout deux, que peu de chose, si ce n'est rien du tout.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptySam 16 Mai - 12:47

HRP: Sorlendir m'a autorisé à poster

Les compagnons entrèrent dans une auberge très animée. Une trentaine de clients de toutes origines, hommes, nains hobbits et meme quelques elfes, étaient attablés auprès de leurs bières, tous ivres morts. Des serveuses en tenue très légère pour cette saison faisaient le tour des tables, distribuant bières et plats commandés. Un barde positionné dans le fond chantait une ballade d'un style récent en Nùmenorien. Une grande allégresse semblait parcourir l'auberge, et nombre de clients chantaient à tue-tete. Toutefois, Arusha sentait bien que derrière cette joie apparente se cachait une grande peur, comme si cette "fete" était la dernière. Le capitaine sentait bien que si tous ces gens rivalisaient d'excès, c'est parce qu'ils étaient persuadés qu'aucun d'entre eux ne survivrait à l'attaque des orcs d'Angmar, qu'il n'y avait plus aucun espoir. D'où cette "euphorie triste".

Le Dùnedain s'attabla non loin du bar, faisant signe à ses amis de le suivre. Il s'appretait à demander le prix d'une chambre à l'une des serveuses légèrement vetue quand, parmi les saoulards de l'auberge, l'un d'entre eux portait un uniforme chamarré de capitaine d'Arnor. toutefois, à l'inverse des autre clients, il apparaissait profondément malheureux, et enfilait les bières sans réfléchir. Arusha, en bon militaire, s'indigna de l'abscence d'un officier auprès de ces hommes en cet instand aussi critique. il se leva précipitament et accosta l'homme:

-Capitaine, n'est-il pas préférable que vous rejoigniez les murs de Fornost pour...

-Fiche-moi la paix, toi !

Laissant Arusha abasourdi par un tel vocabulaire venant d'un officier Dùnedain, le capitaine le repoussa d'un geste dédaigneux et s'adressa à l'une des serveuses:

-Redonne-moi encore un verre, ma jolie. J'ai zoiv !
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyDim 17 Mai - 11:29

Quand ils franchirent la grande porte de la cité, elle prouva un grand mal à l'aise. Le retour à la civilisation n'était pas une chose qu'elle espérait revoir de plus tôt. Elle talonnant sa jument qui semblait hésité à la vue des vies qui circulaient dans la cité. Ainsi en observant l'environnement ou elle se trouvait, son regard croisa plusieurs fois les yeux d'un désespéré. Silencieuse elle continua son analyse tout en prenant compte des signes de la peur. Elle qui avait fuit les guerres, non par lâcheté comme penseraient certains, mais pour son cœur blessé... Elle avait entendu la conversation entre une des personnes du groupes avec une lavandière. Elle ne fût pas trop surpris du récit de celle-ci après tout les visages qu'elle avait aperçu. Nienna suiva d'une oreille attentive la moindre des conversations pour ne pas se perdre. Ainsi le mage avait pris la parole à la suite du capitaine. Elle était tout à fait d'accord pour les suivre. On ne pouvait pas faire une croix sur le repos, c'était bien trop primordial pour tous et un en particulier qui était un peu entre la vie et la mort.
Ainsi le groupe entrèrent dans l'auberge nommée "l'Epée Reforgée", qu'elle trouva un peu drôle comme nom, mais qu'importe leur n'est pas au tourisme ! Quand elle franchisa le seuil de l'auberge. Elle ne put s'empêcher de penser, que la population soit vraiment dépité pour être s'engouffrer dans une taverne et boire jusqu'à perdre connaissance. "Cessons les remarques" se disait-elle.
Il est vraie qu'une guerre coûte énormément et que le sang ne peut que couler, mais ou est donc passé l'espoir de survivre ?
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMar 19 Mai - 20:59

Nakor était donc là, avec les autres, attendant que le jeune capitaine demande une chambre ou deux pour la nuit, quand il tourna la tête et se concentra sur un capitaine de l'armée de l'Arnor ivre à souhait, qui noyait son désespoir dans la bière. Nakor était frappé par tant de bêtise, la peur de la mort donnait presque envie aux hommes de se négliger apparemment de d'agir de sorte à être sur d'aller à la mort! Nakor maudissait tous ces imbéciles, mais cela n'était pas sa ville, ni sa mission. Mais voila qu'Arusha alla vers le capitaine ivre et l'interpella. Il fut fortement repoussé, même après un rappel à l'ordre. Ce qui termina de faire bouillonner le sang du vieux mage, surtout quand il vit qu'Arusha semblait gêné, la tête baissé et qu'il ne réagit pas face à ce manque de respect impensable. Nakor poussa légèrement Arusha et se dirigea avec force vers la capitaine ivre. Le mage violet se planta devant lui, le surplombant majestueusement avec sa longue barbe et son bâton, surmonté d'un air presque terrible et destructeur. Nakor ne prononça pas un seul mot, mais voila déjà que le capitaine commençait à prendre de nouveau la parole

"Dégage vieux crouton ou j t'en colle une ... ma bière!"

Nakor attrapa les cheveux du capitaine et alla lui faire violement cogner la tête contre la table. Le premier choc fit tomber tous les verres à terre dans un éclatement fort, qui fit faire le silence à tous dans la taverne. Nakor releva la tête ensanglanté d'un homme qui avait complètement dessaoulé, mais qui se demandait encore comment un vieil homme pouvait avoir tant de force qu'en un seul coup il lui avait cassé le nez, presque fendu le front et était sur le point de lui arracher tout le cuir chevelu. C'est donc sans lâcher prise, et en dégageant une sensation très forte de pouvoir qu'il prit la parole dans une voix magiquement amplifié, qui faisait trembler les murs de la taverne

"Bande d'imbéciles, vous n'êtes que des fous! En vous cachant derrière de l'alcool fort, vous oubliez de vous préparer au combat à venir! La vie n'est pas un cadeau qu'on vous a fait et que vous pouvez vous permettre de refuser, personne ne peut se négliger comme vous le faite ici, dans la bière et les putains. L'ennemi est à votre porte, qu’attendez-vous? Perdre est tellement plus facile! Sombres idiots que vous êtes, je vous interdis de laisser ainsi votre vie et votre cité en péril, à l'abandon! Alors vous allez tous m'écouter, vous aller rentrer chez vous, vous reposer et vous préparer! Demain à l'aube, réunissez vous tous sur la place public, arme au poing, prêt à défendre votre vie, Nakor le mage violet prend dés de main la suite des opérations en main. Moi et mes compagnons dirigerons la bataille et croyez moi, qu'un seul d'entre vous tente de fuir comme un lâche ou de se cacher pendant que d'autre se battent pour vous ... et je vous tuerai moi même! EST CE CLAIIIIIIIIIIIIR,"

Nakor donna un violent coup et la tête du capitaine précédemment ivre vint percuter la table en bois lourd. Tant et si fort, que la table se brisa en mille morceau! Laissant à terre l'imbécile qui avait déclenché tout cela, son sang se répandant très doucement d'une belle blessure qu'il avait mais qui ne le tuerait pas, Nakor leva la main vers la porte de la taverne, lourdement ferré elle aussi et du bout de son index, tendu fit jaillir un éclair brulant. C'est donc dans un rayon très chaud et effroyablement lumineux que Nakor fit exploser la porte de la taverne dans un fracas assourdissant car amplifié par ses pouvoirs. Nakor resta là silencieux, tous le regardant abasourdi et terrifié! Il hurla alors avec force de magie

"Je vous ai donné un ooooooooordre non? Alleeeeeeeeeeeeeeez!"

Tout le monde partit en courant, pas pour fuir mais pour obéir au vieux mage, la peur au ventre, l'esprit complètement certains que, s'ils n'obéissaient pas, ils mourraient vraiment. Nakor, les yeux devenu rouge feu se tourna vers Arusha, mais ne cria pas, cette fois il parla d'une voix glaçante et dure

"Un capitaine ne peut se permettre de rester ainsi pantois et sans réaction! Les militaires doivent répondre à un code et chacun doit s'y soumettre! La gentillesse et la douceur ne peuvent pas faire partie de ton vocabulaire ... souviens toi en à jamais et endurcit toi mon enfant!"

Nakor se tourna, jeta un regard noir à l'assemblé qui restait, c'est à dire le tavernier et les quelques serveuses terrifiés qui n'avaient nul part où aller et prit de nouveau la parole, les yeux toujours illuminé de rouge

"Nous allons dormir en haut, si quelqu'un tente de nous déranger, il mourra de ma main!"

Nakor se tourna et dans un dernier saut d'humeur se transforma en éclair violet et alla donc à l'étage en se téléportant presque sous cette forme, tant un éclair pouvait se déplacer à une vitesse effroyable, dans un bruit que l'on connait tous si bien. Il brisa ainsi la porte d'une des chambre vide, mais la reforma par magie immédiatement derrière lui et resta donc là, en reprenant sa forme physique, afin de prendre place sur un rocking chair pour y dormir, bercer par le mouvement apaisant de cette chaise si singulière, la pipe au bec! Demain, quoi que dirait Sorlendir, enfin rétablis, ils géreraient tous le combat pour que Fornost se souvienne de comment on défend la vie!
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMer 20 Mai - 10:04

Arusha n'eut pas le temps de répondre à ce capitaine qui l'insultait que Nakor laissa éclater sa colère. Le Dùnedain assista pétrifié au déchainement du mage violet, qui malmena l'insolent capitaine, et reprocha à tous les clients du bar leur inaction dans la défense de Fornost. Dès cet instand, Arusha prit en rgande estime le Mage Violet. Dur, mais énergique et audacieux, il pourrait s'avérer etre le leader que les habitants de Fornost attendaient pour leur redonner de l'ardeur. Le bar ne tarda pas à se vider, et l'on peut suppoer que les soldats et les officiers repartiraient au plus tot à leur poste. Car dans leurs yeux, il n'y avaient plus seulement de la peur et de la surprise, mais aussi une force nouvelle, une envie de combattre les Ténèbres et de défendre la cité qu'ils croyaient avoir définitivement perdu, mais que Nakor avait ravivé.

Puis le Magicien violet s'avança vers Arusha:

"Un capitaine ne peut se permettre de rester ainsi pantois et sans réaction! Les militaires doivent répondre à un code et chacun doit s'y soumettre! La gentillesse et la douceur ne peuvent pas faire partie de ton vocabulaire ... souviens toi en à jamais et endurcit toi mon enfant!"

-Vous avez raison, Mage. Je crois que mon séjour loin des terres du Milieu m'a fait oublier les réalités de notre monde, et il me faudra me ressaisir.

Puis, après une dernière menace de Nakor vis-à-vis de ceux qui le dérangerait, la compagnie monta les escaliers et gagna une chambre isolée. les amis de Sorlendir le déposaient sur le lit le plus moelleux, tandis que Arusha se débarassait de son sac à dos. Après une résurrection, un combat et une dure journée de marche, il aurait du se précipiter sur son propre lit pour sombrer dans un profond sommeil. Mais c'est à ce moment précis, où il pensait etre débarassé de tous ses poids, que le visage beau et sourieur de la princesse Findis lui revint en mémoire. Arusha sentit à nouveau son coeur souffrir, et pour essayer de se changer les idées, il s'adressa à ses compagnons d'une voix perdue:

-La garnison de Fornost devrait rassembler neuf cent hommes. En comptant les miliciens, nous devrions arriver à deux milles hommes. Cela serait hélas insuffisant pour défendre entièrement les murs, mais je connais les orcs: ils n'ont aucune stratégie, ils n'attaqueront qu'un coté à la fois par vagues successives. Il faut espérer que d'autres serviteurs de l'ennemi plus intelligent ne les accompagnent pas...
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Narquelion
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 21 Mai - 1:15

HRP: Je joue Moroka, c'est un PNJ orque de Narquelion. Et encore un truc, la bataille sera perdue au bout de quelque RP pour les orques mais Moroka survivra. Twisted Evil

Il faisait nuit, Moroka et ses orques et numénoréens noirs se tenaient sur une plaine d'où l'on pouvait apercevoir la cité de Fornost, elle était grande et magnifique, mais si ils réussissaient, elle ne serait plus que cendres et ruines. La horde avançait sous le pas prudent de leur chef. Quand il furent à côté de la cité, cachés dans le collines qui étaient derrières Fornost, Moroka ordonna aux Numénoréens noirs et aux archers orques de tirer une salve de flèches enflammées, pour alertés leur ennemis ainsi que pour les intimidés. En deux trois mouvements, on pouvait voir dans le ciel plein de petit points rouges et oranges, qui tombaient sur les toits de pierres et de chaumes de la cité. Les gardes avaient sonnés l'alertes, maintenant allait commencé une nouvelle bataille. Les orques et les trolls dévalèrent la colline à toute allure, arrivés en bas, ils grimpèrent sur les murs et montèrent jusqu'en haut, là la bataille pouvait commencée, les orques étaient sur les remparts et tuaient comme ils pouvaient leurs ennemis, les trolls se dirigeaient vers la porte principale pour la détruire et envahir la cité, tandis que les numénoréens tiraient toujours. En haut des murailles les orques pouvaient voir des lueurs rouges et oranges qui provenaient de la Compté, elle était en feu. Moroka lui était resté en haut des collines pour assurer sa survie et continuer à donner des ordres à ses soldats, quelques cavaliers Wargs arrivèrent en retard et se lancèrent à l'assaut en passant par la porte principale que les trolls avaient défoncées, d'ailleurs, ceux-ci écrasaient tout ce qui passait.

"TUER TOUT CE QUI VOUS PASSE PAR LA MAIN!!!"
Hurlait Moroka en haut de sa colline. Les orques ne s'en souciaient gère, car ils ne faisaient que ça.
La bataille faisait rage à Fornost, mais les orques allaient avoirs un problème de très grande taille, et pourtant composé de seulement dix personnes...
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 21 Mai - 14:41

Soudain, depuis la fenetre, Arusha a perçut une pluie de flèches enflammées qui fendaient le ciel. C'est avec horreur qu'il vit les mortels traits silencieusement s'écraser dans Fornost. Heureusement, la plupart des batisses étaient en pierre, et l'incendie qui éclata ne fut pas dévastateur. Toutefois, il était suffisamment violent pour effrayer les femmes et les enfants et gener els déplacements des soldats.

Le tocsin sonna:

-ON NOUS ATTAQUE !!!

Les serviteurs de Morgoth étaient plus habiles qu'on ne l'avait pensé: ils avaient préféré attaquer par surprise et de nuit pour s'emparer de la citadelle plutot que d'attaquer de jour par vagues successives. Malgré la surprise, les guerriers d'Arnor commençaient à se ressaisir, et de violents bruits de combats parvenaient des murailles, que les hommes défendaient pied à pied malgré leur petit nombre. Toutefois Arusha aperçut dans la rue un groupe de trois trolls des Collines armés pour la guerre, qui écrasaient sur leur passage les soldats et les civils qui ne s'enfuyaient pas assez vite. Mais soudain, l'élan des trolls fut freiné: une cinquantaine de guerriers d'Arnor aguerris, dont l'uniforme évoquait des vétérans, avaient formé un mur de lance et de boucliers, sur lequel un des monstres vint s'empaler. Le troll s'effondra sur une maison, percé de lances, mais les deux autres se reprirent et balayaient les rangs des Arnoriens de leurs lourdes masses.

A coté de cela, nombre d'orcs chevauchant des wargs s'étaient engouffrés par la porte principale et balayaient les rues de Fornost, sabrant les malheureux qui se retrouvaient sans défense.

Voyant cette scène, Arusha oublia toute ses préoccupations, tous ses sentiments. une seule chose comptait à présent, sauver Fornost, et surtout survivre. Il s'empara rapidement de ses deux épées courtes et s'adressa à ses compagnons:


-Les femmes et les enfants doivent se réfugier au second niveau !

Mais avant qu'il n'ai pu ajouter quoi que ce soit, la porte de la chambre fut défoncée. Un grand orc d'Angmar bardé de fer, suivi par trois de ses congénères plus petits, pénétra dans la pièce. Arusha devinait que ces chevaucheurs de wargs avaient du descendre de leur monture pour voir si l'auberge ne recelait pas quelques trésors à piller. Par l'embrasure de la porte, le Dùnedain remarqua que deux corps sans vie gisaient dans les escaliers: celui d'une des serveuses et de l'aubergiste, à qui il manquait la tete. une mare de sang encore chaud s'étalait dans le couloir.

A la grande horreur d'Arusha, les yeux de l'orc brillèrent à la vie de nouvelles victimes sans défense. Il devait s'agir d'un tueur fou, comme l'armée des Ténèbres en recelait tant. Il brandit son cimeterre encore sanglant et se rua sur Nienna, qui lui apparaissait comme plus vulnérable. Un autre orc brandit une lance contre Nakor, tandis que les deux autres s'en prenaient à Arusha. Le capitaine Dùnedain fit tourner son sabre, et l'un de ses agresseurs s'effondra, coupé en deux. Mais l'autre en profita pour se glisser sur sa gauche et lui percé le bras de son arme empoisonnée. Arusha sentit son bras s'ankhyloser, tandis que la vile créature repartait à la charge...
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Nakor
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyLun 25 Mai - 14:38

Nakor était tranquillement bercé par le mouvement de son rocking-chair, sa pipe à la bouche, le mage violet était dans un état proche de ce que l'on pourrait nommer le sommeil. En réalité il était en transe méditative, c'est à dire en liaison magique avec les forces de la nature, afin de recharger son vieux corps épuisé, de magie, d'énergie pure et de force physique. Cela faisait plusieurs heures, et Nakor était fraichement réparé, il était enfin tombé dans un sommeil confortable, pour laisser son esprit en paix quelque peu. Décidemment qu'il était bon de dormir. Ce sommeil bien mérité fini néanmoins par être interrompu, parce que s'il n'avait pas entendu les orcs pénétrer dans la cité de Fornost, il entendit enfin la porte violement enfoncée de leur chambre! Nakor ouvrit donc les yeux tranquillement, marmonnant dans sa longue barbe blanche

"J'avais pourtant dis que je tuerais quiconque me dérangerait pend ..."

Puis Nakor se ressaisit enfin, un foutu orc à la face blafarde animé d'un regard de fou pointait une lance acéré en direction de Nakor et se mit à courir vers le mage violet! Trop tard pour lancer un sort sur cette misérable vermine de rat puant, Nakor s'exclama alors

"Foutu non de ..."

Nakor attendit le bon moment se saisit de son bâton qu'il avait laissé en travers de lui et donna un violent coup, de droite à gauche, devant lui. Cela fit dévier la lance qui vint se planter dans le sol avec force! Le mage violet explosa

"Non mais ça va pas bordel! Tu m'aurais planté ça que j'aurai explosé sur place bon sang d'orc!"

Nakor prit son bâton avec la main droite, le souleva un peu et donna un coup très fort, vivement et sèchement sur la trachée de la créature. En amplifiant comme à son habitude sa force physique par sa magie Nakor brisa simplement la trachée de l'orc, qui mis ses mains sur sa gorge et qui s'étouffa lentement en regardant le mage violet avec un air ahuri d'incompréhension

"Et oui crétin, on attaque pas un vieux qui dort!"

Nakor se leva et analysa la situation, Arusha semblait blessé tout en faisant face à un autre orc, alors que Nienna était au combat avec le dernier des monstres présent dans la pièce. Nakor laissa là ce petit spectacle pour courir à la fenêtre, il était certains de la valeur d'Arusha et de la guérisseuse, inutile donc de leur venir en aide pour le moment. Nakor ouvrit faiblement la fenêtre et regarda à l'extérieur

"Que l'enfer m'emporte ces chiens ont attaqué de nuit ... et ils gagnent du terrain!"

Nakor se retourna, enfin ses deux compères s'étaient débarrassé des orcs, Nakor courut jusqu'à Sorlendir et posa sa main sur son front, il parla alors à voix haute et surtout forte

"Sorlendir n'est pas encore en état de se battre, son sommeil le répare enfin de tout ce qu'il a subit mais il lui faut encore un peu de temps ... et ce temps là, nous n'en avons plus ... Minaï, Maglor, occupé vous de lui protégez le jusqu'au bout! Arusha, avec Nienna, occupé vous des orcs qui sont déjà dans la ville et qui harcèle le peuple, mené les soldats jusqu'au second niveau et barricadez les entrées. Si nous restons ici nous sommes perdus, le second niveau est notre seul chance de reprendre la bataille en notre faveur! Les soldats te suivront Arusha, soit leur chef durant cette bataille, pendant ce temps je vais aller devant la porte principale et stopper le flux d'ennemi entrant pour vous laisser le temps d'aller tous au second niveau"

Nakor se leva, son bâton en main et partit au combat, après tout il avait promis à la cité de la sauver de cette bataille, et Arusha avec Nienna feraient du très bon travail, les hommes de Sorlendir le protégerait, le mage quand à lui devait repousser un peu les ennemis à grand renfort de magie devant les portes, avant d'aller lui aussi au second niveau et épaule un Arusha qui ferait clairement ses preuves de meneur d'homme ici à Fornost. Nakor fut bloqué par Arusha, le jeune homme voulant certainement ne pas laisser le mage partir seul! Nakor le repoussa en hurlant

"Fais ce que je te dis, si nous jouons tous les trois sur le même front, la bataille est perdu car les ennemis avanceront en même temps que nous sur le second niveau. Je ne mourrai pas Arusha, tache de faire de même!"

Nakor était autoritaire, mais Arusha devait aussi apprendre à se séparer de ses amis pour qu'un combat soit gagné, et puis Nakor avait déjà combattu des Balrogs, des araignées géantes et autres folies de Morgoth, alors quelques orcs impressionnable! Nakor partit en courant dans les escaliers de l'auberge, laissant donc Arusha prendre le contrôle des opérations de sauvetage des civils et de sécurité du second niveau pour la deuxième phase de la bataille! Le mage violet se concentrait déjà sur le sortilège qu'il allait lancer devant les portes de la ville. On pouvait donc entendre le mage psalmodier, avec une voix magique de plus en plus forte, sa voix résonna bientôt dans toute la ville et les environs. Même ce chien de Moroka devrait l'entendre! Bien sur, tous entendait les paroles en langue magique ancienne, voila ce que Nakor disait en langue commune, vulgairement traduit

"Vent, tornade et tempête
Je convoque vos éclairs par milliers
Venez frapper au dessus de nos têtes
Ceux qui veulent échapper à ma volonté"


Nakor répétait ce couplé sans cesse et au dessus de la cité, s'il avait fait jour on aurait pus voir une concentration de plus en plus grande de nuage noirs dangereux. Les bruits de tonnerre se firent entendre pendant que le vieux mage arrivait proche des portes de la cité. Nakor prononça une troisième fois son couplé et abattit son bâton sur le sol! A ce moment précis les officiers de la ville, comme les orcs ennemis eurent droit à un spectacle terrifiant : devant les murs de la ville, une pluie impossible d'éclair et de tonnerre s'abattit! Tant et si bien qu'il faisait presque jours dehors. Tout ces pauvres fous d'orcs, armé de métal, sentiraient bientôt à quel point la foudre adore parcourir ces pièces métalliques que sont leurs armures et leurs armes. Nakor gardait une part de son esprit, concentré sur le sort, pour que la foudre ne s'abatte qu'à l'extérieur de la ville! Mais il restait encore tous les chiens qui étaient entré dans Fornost et ceux qui avait la chance et le fou courage d'entrer dans la ville en évitant les éclairs. D'ailleurs Nakor ne vit pas arriver l'orc derrière lui, et reçu un coup d'épée qu'il dévia juste assez pour que la lame ne s'enfonce pas jusqu’aux os de son bras gauche. Hurlant de douleur, Nakor lança un jet de flamme sur son ennemi, qui partit en hurlant de douleur, mourant lentement dévoré par les flammes magiques de Nakor. Jetant l'épée qu'il avait dans le bras, il serra fort sa blessure pour stopper l'écoulement de sang et prit garde, car deux énormes trolls et trois cavaliers wargs devant la muraille principale qui harcelaient les soldats devant les portes de la cité. Faisant rapidement un bandage autour de sa blessure, Nakor vint se planter au milieu des soldats et hurla pour que sa voix couvre la folie des combats

"Allez, reprenez espoir, vous n'êtes pas seul. Séparez ces trolls en les attirant loin l'un de l'autre, car seul ils sont bien moins dangereux qu'à deux! Puis faites les tourner en bourrique, en les attaquant devant derrière et sur les cotés ... six hommes pour chaque trolls et vous en viendraient vite à bout! Allez! Pour les wargs ils craignent le feu, armé vous de branche enflammé et ... "

Mais le mage violet se tut car si les trolls étaient dos à dos en train d'avancer et de tout casser, les cavaliers wargs virent le regroupement de soldat et le mage violet, ils commençaient donc à courir vers eux. Nakor s'était donc tut et envoya une boule de feu entre eux et les cavaliers! Un mur de flamme épais se leva et fit cabrer les trois wargs au dernier moment. Nakor devait finir de donner ses directives

"Tuez d'abord les cavaliers, ensuite tranchez la gorge de ces chiens ou tirez leur une flèche dans la gueule! Ensuite rassemblez vous petit à petit et partez vers le second niveau dés que vous le pourrez, le capitaine Arusha commandera là bas! Obéissez homme de Fornost ou la ville tombera"

Nakor décida de s'occuper plutôt des cavaliers wargs que des trolls, car ces grandes créatures étaient fortes, mais stupide, alors que les chiens loups de l'Isengard étaient voraces, vifs et intelligent. Nakor enflamma son bâton magique et fit tomber le mur de flamme, le combat pouvait commencer! Nakor espérait que son jeune capitaine finissait de tuer les orcs dans la ville et aller vers le second niveau, car les éclairs de Nakor avait tout de même fortement stoppé le flux d'entrée des ennemis, mais les éclairs ne dureraient pas longtemps, d'ici une petite dizaine de minute, le sort serait épuisé et le mage violet n'aurait ni la force, ni le temps de le relancer avant d'être tranquille au second niveau pour pouvoir mieux se concentrer.
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Ashrindir
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 4 Juin - 22:56

Ash' était venue à Fornost pour des raisons sombres. Le voyage avait été court et calme, même si la tension était palpable à des kilomètres à la ronde. Une sourde agitation se fit entendre pendant le dernier kilomètre qui la séparait de la ville : des dizaines de paysans se poussaient à qui mieux mieux avec leur charrettes ou leurs bestiaux, traînant femmes et enfants dans un désordre digne de l'apocalypse. Ils n'avaient déjà plus aucun habit en bon état, certains saignaient d'autres étaient simplement blessées. Tous portaient le même masque de désespoir et de peur.
*La Terre du Milieu est-elle donc en train de vivre ses derniers jours*
Un cri strident lui remit ses esprits en place.
*Tu as raison, je suis débile, c'est à nous de nous bouger pour qu'elle retrouve un aspect normal* L'elfe remit son capuchon d'un geste sec. Une ombre fonça sur son épaule et un superbe faucon y enfonça ses griffes. C'est ainsi accaparée qu'Ashrindir passa les portes de la ville, après avoir attendu qu'une charrette soit décoincée pour pouvoir faire passer son cheval. Les rues étaient encore pleines d'agitation, c'était le début de l'exode, les gens partaient se réfugier ailleurs.
*Comme s'ils ne seraient pas attaqués plus loin s'ils ne se défendent
pas ici* Songea l'elfe énervée.
Elle entra dans la première auberge qu'elle trouva et alla s'occuper de son cheval.

Deux jours plus tard, elle entendit un bruit de bagarre dans l'auberge. Elle hésitait à y rentrer, c'était tous les jours la même chose, des soldats éméchés se frappaient pour calmer leurs nerfs, cuvaient leurs vins, recommençaient le lendemain, tout cela en attendant que la bataille démarre enfin. Plus personne ne les commandait, personne ne s'occupait du destin de la ville, plus personne ne les arrêtait. Pour tous, cela permettait d'évacuer le stress du post-bataille. L'elfe
finit de penser son cheval, laissa de la viande crue à son faucon et rentra. Le spectacle la laissa pantoise, un magicien avait propulsé à terre l'homme le plus haut gradé qui restait dans la ville, c'était toujours le plus éméché, et surtout le plus violent. Il semblait ne pas vouloir répliqué, ce qui effraya l'elfe: un homme aussi hargneux devait s'être pris une bonne trempe pour ne plus régir. Un autre homme ayant l'accent de l'ouest essaya de calmer son compagnon après s'être pris des remontrances en guises de conclusion. Plusieurs autres personnes
accompagnaient les deux fauteurs de troubles, mais ils retinrent moins
l'attention de l'elfe.
Ces personnes dégagent un énergie particulière,mieux vaut s'en méfier.
Ceux-ci finirent d'ailleurs par monter en laissant la salle commune dans un état proche de celui des rues.

*Qu'importe, ce soir nous serons ici même avec les armes aux poings* Songea-t-elle.
Elle monta à la suite des autres dans sa chambre, sans écouter les commérages des vieux restés dans la salle.

Des éclairs réveillèrent l'elfe. Après s'être levée et avoir regardée aux fenêtres ce qui se passait, Ashrindir comprit que les éclairs n'étaient pas dûs au climat mais à une pluie de flèches. Celle-ci fit démarrer quelques incendies sans grande importance. Cela suffit néanmoins à réveiller la population qui sonna le tocsin et s'arma. La bataille démarrait..................
L'elfe pris rapidement son arc le passa en bandoulière et s'arma de ses katanas. Elle ouvrit prestement la porte de sa chambre quand elle se retrouva nez à nez avec une famille d'humains.
*Et voilà, ils sont paralysés par la peur, et qui c'est qui va devoir s'en occuper?? C'est Ashi!!*
D'un geste rapide, elle agrippa l'enfant et força les parents à la suivre. La descente des escaliers fut rapide, deux mots pour demander à la famille de s'enfermer de l'intérieur dans une des pièces qui servaient de réserve et l'elfe était remonté dans la salle commune. Les deux gus de la journée étaient dans la pièce et s'agitaient : des trolls et des wargs envahissaient les rues. Le mage essayait de les repousser par des formules tandis que le rôdeur utilisait ses armes. Visiblement les deux étaient blessés, mais pas en danger. L'elfe courru
donc à l'étage, fracassa une fenêtre, examina la situation, sauta et commença son merveilleux travail de tueuse.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyVen 5 Juin - 3:59

Isithrändel s'était établi à Fornost quelques mois plus tôt, dans le but de mieux pouvoir surveiller ce qui se tramait au royaume d'Angmar. Ainsi, il comprit bien avant tout le monde l'imminence de l'attaque, et était le mieux placé dans la cité pour constater comme cette dernière ne tiendrait pas longtemps.

Cependant, il était loin de s'attendre à l'arrivée du capitaine Arusha et du reste de sa bande, qu'il croyait morts, en encore moins à ce qu'il soient accompagnés par une elfe et un mage. Cependant, il décida de voir en eux un signe des tout-puissants Valar: la bataille ne devait pas et ne serait pas perdue.

Quand l'ennemi montra le bout de son nez, Isith était prêt. Placé sur les remparts, au dessus de la porte, il attendait depuis le crépuscule. Il vit encore une fois bien avant tout le monde les légions maléfiques se mettre en marche, et ce fut lui qui donna l'alerte. Heureusement que ce... Nakor avait redonné du courage aux hommes du Nord, ils en auraient besoin. Les orques étaient innombrables et flanqués de puissants trolls, sans parler des nombreux régiments d'archers que le rôdeur elfe devinait à l'abri derrière les collines. Il ne dit pas un mot, mais banda son arc et se prépara au pire. Au coeur de l'action, il tâcherait de couvrir son ancien grand ami Arusha et ses compagnons en espérant être reconnu pour se joindre à eux dans la quête qu'ils devaient forcément être en train d'accomplir.

Quand les orques, les trolls et les wargs chargèrent, Longue-Flèche entreprit de les ralentir du mieux qu'il pouvait. À chaque flèche lâchée, une créature tombait, sans un bruit. L'elfe répugnait à tuer, mais en répugnance, les créature de Morgoth dépassaient tout. Ce fut donc sans pitié ni retenue, mais néanmoins sans exagération et avec un calme froid qu'il se battit. Il décochait plus vite que n'importe quel humain, et les grands orques qui tentèrent d'escalader le mur pour l'assaillir virent leur plan réduit à néant par un trait dans le cerveau lors de leur ascension, ou pour les plus chanceux lors de leur arrivée au sommet des fortifications. Puis, entre deux escarmouches, Isith' enfila son arc en bandoulière et dégaina sa bâtarde. L'arme de facture naine s'enfonça aisément entre les épaules et la tête de la première victime que son porteur fit au corps-à-corps ce jour-là, et trancha allègrement dans de la chair corrompue longtemps par la suite, à mesure que l'elfe se rapprochait d'Arusha le dunedain, qui lui se dirigeait vers le second niveau. D'un coup d'oeil derrière lui, Longue-Flèche comprit pourquoi: le premier niveau était perdu.

Du coin de l'oeil, à l'extrême limite de son champ de vision, il apperçut un chevaucheur de warg dirigeant sa monture à toute vitesse vers lui, désormais proie facile seule au milieu de la grande place désertée. Quand l'orque passa à portée, Isithrändel envoya un puissant coup d'épée en travers de la gueule du loup, lui arrachant pratiquement la mâchoire et l'envoyant voltiger dans les airs avec la violence du choc. L'animal retomba sur son maitre, l'écrasant à mort. Isith' s'approcha et l'acheva avant de poursuivre d'un pas rapide et léger son chemin vers le second niveau.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptySam 6 Juin - 13:12

Arusha venait de transpercer son guerrier orc quand Nakor l'aborda, lui demandant avec Nienna de faire évacuer la population vers le Second Niveau. Arusha obéit sans hésiter aux ordres du magicien, et descendit dans la rue suivie de la magicienne elfe. Il se força à détourner le regard lorsqu'il aperçut les cadavres sa,nglants des habitants de l'auberge qui se vidaient de leur sang sur le sol. il devait garder leur sang-froid.

Parvenu dans la rue de Fornost, Arusha fut frappé par le chaos qui régnait. Des civils effrayés couraient de partout et genaient les quelques soldats d'Arnor qui tentaient d'opposer une résistance aux chevaucheurs de Wargs qui traversaient la rue, transperçant les malheureux qui ne s'enfuyaient pas assez vite. L'horreur s'était abbatue sur Fornost, plus vite que les habitants ne le pensaient, et ils en étaient à présent désemparés.

Tandis que Nakor partait combattre des trolls, Arusha fit tournoyer ses lames sur un warg et son cavalier qui chargeaient un vgroupe d'enfants. La tete du Warg s'abbatue, tandis que le cavalier orc était précipité à terre. Malgré sa blesure empoisonnée qui le brulait, Arusha, Arusha parvint à transpercer l'orc avant que ce dernier ne puisse se relever. Puis, comme aucun ennemi n'était à saportée, il hurla à ceux présents autour de lui:

-REPLIEZ-VOUS AU SECOND NIVEAU !!! VITE !!!

Les Humains, tant que soldats que simples civils, commencèrent à obéir mécaniquement à cet ordre soudain, le seul qu'ils recevaient depuis la bataille. Arusha fut réjoui de voir que le repli avait commencé.

C'est alors qu'apparut un nouveau guerrier, dont les techniques de combats très raffinées évoquait un elfe. Ou une elfe, plutot. Surpris par l'arivée de cette alliée inattendue, Arusha se porta aux cotés d'Ashrindir et coupa la lance d'un orc qui s'appretait à frapper l'elfe.

-Bonsoir, Madame. A qui ai-je l'honneur ?

Arusha termina son travail en perçant le cou du lancier orc. Mais alors qu'il attendait la réponse d'Ashrindir, il aperçu avec horreur qu'un homme sauvage de Dun avait sauté sur Nienna Telrunya. Alors que la jeune elfe hurlait d'horreur, le guerrier sortit un couteau à lame ébréchée et commença à égorger la pauvre magicienne.

-NOOON !!!

Arusha lança l'une de ses épées sur l'horrible individu, qui s'effondra, mort sur le coup. Mais la pauvre Nienna mit pied à terre, à moitié décapitée, les yeux hagards, tandis que beaucoup de sang coulait de sa gorge.

Le capitaine Dùnedain s'appretait à venir au secours de Nienna, que seul les pouvoirs magiques de l'Elessar pouvaient désormais sauver. Mais c'est alors qu'un géant portant une peau de léopard, un Humain, émergea de l'ombre. Armé d'un lourde massue, il balaya trois soldats d'Arnor et une femme affolée qui avaient eu le malheur de se trouver sur sa route. Arusha l'avais reconnu: il s'agissait de Hwaldar le Sanguinaire, l'homme de Rudhaur qui menait les armées d'Angmar à la guerre. Le Dùnedain se précipita vers son ennemi et engagea un violent combat, tandis que Fornost était prise par les flammes...


[dsl, j'ai pas le temps de faire plus long]
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMar 9 Juin - 20:18

La bataille était clairement au cœur de son action, tous les soldats avaient reçu leurs ordres, à eux maintenant de réussir à obéir, de trouver le courage nécessaire pour et surtout de mener à terme cela, sans mourir! Les hommes de Fornost auraient clairement perdu la bataille en moins de temps qu'il ne fallait pour le dire et auraient subit une défaite cuisante et sanglante si le groupe de Nakor et d'Arusha n'était pas arrivée en ville. Le mage, par sa présence, la possibilité que sa magie règle tout les problèmes et de son charisme, dû à ses trois milles cinq cents vingt trois ans de vie, avait redonnée espoir et donc force aux soldats. Ces hommes avaient donc retrouvé un semblant de militarisme, il avait resserré les rangs et luttaient donc avec courage. Nakor hurlait de toutes ces forces, dans une voix forte pour submerger les hurlements des civils, donnant des encouragements. Il luttait aussi au coté des hommes, son bâton magique enflammé, tranchant et mettant le feu à bien des orcs stupides. Le vieux mage cria

"Braaaaaaaavooooooooo!"

Lorsque les guerriers de Fornost mirent à terre les trois cavaliers wargs qui s'étaient jeté au travers des éclairs de Nakor, cela même qui avait ralenti très fortement les troupes ennemis. Le vieux mage se plaça rapidement devant les soldats en première ligne et les poussa violement vers l'arrière

"Votre cité à encore besoin de vous allez au deuxième niveau, sinon vous serez perdu! Dépêchez vous et tuez moi tous ces chiens au passage."

Nakor accompagna ses propos d'un dernier éclair très impressionnant, frappant de plein fouet le dernier troll encore en vie, qui avait tué les pauvres soldats qui avaient eu pour mission de tuer ces monstres de la nature. L'estomac du monstre explosa et tout le monde décida, dans ce flash de lumière, de partir enfin vers le second niveau. Nakor courait à toute vitesse, tenant un petit pan de sa robe, pour la soulever afin qu'aucun de ses pieds ne marche dessus et que le vieillard s'affale à terre comme un idiot ivre. La barbe dans le vent, Nakor prit le temps de réfléchir et de se concentrer un peu sur tout ce qui se passait autour de lui. Une elfe très efficace venait en aide aux hommes de la cité, en tuant, ou plutôt en massacrant les ennemis de la ville. De l'autre coté de son champ de vision, un elfe plus vieux, s'échinait lui aussi à tuer tout les orcs qui passaient par là. Les hurlements des civiles se faisaient de moins en moins entendre, preuve que la cité était doucement mais surement évacué par Arusha vers le second niveau. Il restait un seul problème : la cité était en feu. Un deuxième problème se fit entendre : le silence. Nakor jura

"Que le diable m'emporte les éclairs ont finis leur office ... courreeeeeeeeez!"

Personne n'avait cessé de courir, mais les ordres étaient clairs : il fallait courir plus vite, car bientôt des vagues déferlantes d'ennemis enragés s'abattraient sur les remparts du second niveau. Heureusement, depuis là bas, les soldats pourraient protéger la cité, les civils et surtout repousser jusqu'à épuisement les ennemis de Fornost. Nakor devait faire quelque chose pour régler un de ces problèmes. Ne pouvant rien faire pour le deuxième, Nakor décida de se concentrer, et d'utiliser les nuages qu'il avait déjà convoqués, pour autre chose! Fermant les yeux et courant toujours tout droit, Nakor commença à incanter

"Eau, élément de la vie
Vient à mon aide et celle de mes amis
Donne-nous t ..."


Mais Nakor finit son incantation sur un juron inaudible dans la bouche d'un vieillard digne de ce nom, car il s'était marché sur sa robe et était en train de chuter. Avant d'atteindre le sol il eu tout de même le temps de crier

"La putain de la con de sa r..."

Et Nakor s'étala de tout son long par terre. Il entendit un coup vif, et du vent se déplacer au dessus de lui : un marteau troll lui était passé au dessus de la tête. Nakor releva son visage et planta ses yeux dans celui du troll, le dernier qui était resté vivant dans cette partie de la ville, avant que Nakor ait convoqué ses éclairs

"Et toi gros tas de gras débile, ne vois tu pas que j'ai besoin d'aide pour me relever ... pfff mais c'est quoi ces troll là hein?"

Nakor, arqua son bâton dans la direction de la jambe du troll et un bruit sourd se fit entendre : il avait brisé en mille morceau les os de la jambe gauche du troll. Ce dernier hurla en s'écroulant, Nakor lui se releva et continua à courir, pour rattraper les soldats. Ils seraient bientôt en vu de la porte, à la prochaine intersection. Nakor espérait qu'Arusha n'avait pas encore était obligé de fermer la porte, sinon le vieillard et ses hommes devraient être tiré de cette folie par des cordes, et le mage ne savait pas si ses vieux bras le porterait jusqu'en haut. De plus ensuite il devrait incanter pour convoquer la pluie afin que les flammes cessent de ravager la cité. Tout en courant Nakor croisa les doigts et déboucha enfin sur l'entrée du second niveau.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 11 Juin - 7:47

Le combat continuait, des dizaines de corps s'effondraient, qu'ils soient amis où ennemis. Les hommes et les bêtes s'entrecroisaient, les fuyants, les attaquants et les défenseurs, comme dans une danse, sauf que c'était ici la danse de la mort.
Le rôdeur qui avait calmé son compagnon dans la taverne s'approcha d'Ashrindir pendant qu'elle se faisait attaquer par un lancier orc et lui demanda :

-Bonsoir, Madame. A qui ai-je l'honneur ?

Tout en se faisant il transperça l'orc. L'elfe se crue donc obligé de répondre un peu amusée par le comportement protecteur des humains qui décidément oubliait que les femmes elfes étaient aussi forte que les hommes elfes :

"Je suis une elfe noire et ma principale occupation depuis quelques minutes est d'éventrer des orcs. En dehors de ça j'adorerai parler avec vous un peu plus, mais je pense que pour l'instant votre nom ferai l'affaire."

Mais le rôdeur était déjà reparti dans la mêlée : une jeune fille qui visiblement faisait partie de son groupe venait de se faire égorger par un homme sauvage de Dun. Il l'attrapa par les épaules et ses yeux partirent dans le lointain quelques instants. Visiblement s'en était fini pour elle. Les combats continuaient quand Ashrindir se rendit compte que l'humain avec qu'il elle avait "parlé" s'était fait attaqué par Hwaldar le Sanguinaire. Pour Ashrindir c'était un aubaine. Il suffisait qu'elle arrive discrètement par derrière et qu'elle l'égorge (technique de lâche pens-t-elle), il suffisait aussi que le géant trois fois plus grand qu'elle se laisse faire, que les ordres du magicien qui demandait de se replier au second niveau ne soit pas respecté, et surtout que l'humain soit toujours en vie après ses minutes de réflexion. De toutes manières elle ne pouvait pas attendre et la surprise était sa seule arme face à se monstre ennemi.
Finalement voyant que l'homme n'était vraimentpas dans une posture de gagnant, elle fit le tour du géant. Ses épaules pouvaient servir de prises ainsi que ses habits. En deux temps trois mouvements elle se retrouva debout sur les épaules du Dun. elle priait que dans l'action du combat il ne puisse pas la sentir ou tout du moins penser que ses chatouillements étaient du aux coups u'il portait au pauvre humain. Avec une précision incroyable, elle fit glisser la lame le long de la chair du cou. Celle ci se mit alors à gouter, et le géant comprenant que les choses lui échappaient commença à gesticuler de telle sorte que l'elfe perdit appuit et se retrouva ejectée à côté de son compagnon.

"C'est une stupide elfe qui pense pouvoir me tuer" éclata de rire l'homme sauvage du Dun.
"Elle ne va pas être déçus tien la p'tite dame!"

Et la massa s'affala sur le corps de l'elfe. Se fut encore une fois le rôdeur qui la sauva. Il lui envoya un remarquable coup de pied dans les côtes et la suivi dans sa roulade. Ils se retrouvèrent à moins d'un pied du géant, et comme le repli avait été sonné, les ennemis commençaient à se regrouper autour d'eux.

"Je vous propose un jeu cher inconnu. Nous allons jouer au chat et à la souris. Ils sont le chat, nous sommes la souris. A trois on court comme des dératés jusqu'au niveau 2 c'est clair??"

Mais visiblement le rôdeur avait des côtes malles-en-points et courir vite ne semblait plus très drôle.
*Cette fois c'est à moi de vous aider on dirait!* Se dit l'elfe. Elle le prit donc rapidement dans ses bras et s'enfuit en slalomant entre les orcs et les trolls complètement hébétés par le retournement de la situation.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyVen 12 Juin - 4:47

Isithrändel était à présent le seul défenseur de la lumière toujours en dehors de l'enceinte du second niveau, non pas par choix mais grâce à une succession de petits problèmes. La majorité desdits problèmes, les opposants, avaient été réglés assez rapidement, le temps d'un coup d'épée. Le seul problème était que les opposants en question semblaient se reproduire à vitesse grand V: le rôdeur avait beau se jeter corps et âme dans le combat, en aucun moment il ne réussissait à voir une éclaircie dans la véritable tempête d'orcs et d'hommes de Dun qui lui sautaient dessus.

Désemparé, il se résigna à battre en retraite. Encore une fois, seul problème: les forces du mal n'avaient aucune envie de le laisser partir aussi facilement. À grand renfort de coups bas, bottes secrètes et jurons, Isith' finit par s'extirper de la mer noire tourmentés que formaient ses ennemis et se retrouva devant la porte d'une petite villa. Sans hésiter un instant, il rengaina son arme, ouvrit la porte d'un coup de pied dans la serrure et se précipita à l'intérieur. Un semblant de plan avait germé dans son esprit: il passerait par les toits. Fornost était une ville assez compacte, la majorité des bâtiments n'étaient séparés que par quelques pieds de vide, et les plus espacés étaient reliés par de fines arches.

Côté agilité, n'importe qui battait haut la main les orcs et même ces brutes sauvages corrompues qui se disaient humains. Ainsi, sur les toits, l'elfe aurait un gros avantage. Il monta les volées d'escaliers quatre à quatre, allumant au passage une torche trouvée et ramassant par la même occasion une lourde broche à viande faisant office de tisonnier, chauffé à blanc par les flammes.

Enfin, il déboucha sur le toit. L'espace d'un instant, la vision s'offrant à lui le tétanisa. Isithrändel Longue-Flèche était habitué à la peur. Elle était son alliée de toujours tant qu'il pouvait la contrôler. Quand il la maitrisait, cette peur était le petit papillonnement dans l'estomac qui annonce les catastrophes, ce petit regain d'énergie quand la situation semble désespérée. Seulement là, il fallait être fou pour ne pas réaliser que l'armée des serviteurs de Morgoth s'en était donnée à coeur joie. Plusieurs quartiers complets étaient en feu, l'odeur de fumée mélangée à celle du sang et des relents de putréfaction qu'émanaient les orcs était carrément écoeurante. Certes, Isith' avait vu pire. Seulement, ici, le sang était celui des civils.

Puis, cinq orcs costauds jaillirent sur le toit ou se tenait le rôdeur elfe. Il prit son élan et sauta sur la maison la plus proche, courrut sur le toit de cette maison et se propulsa sur une troisième, ainsi de suite. Par un quelconque miracle, nul brasier ne barrait son chemin. Il arriverait au second niveau très rapidement, si la situation ne se corsait pas. Heureusement, aucun combat n'avait encore eu lieu sur les toits. En effet, les civils s'étaient rués dans les rues, et les militaires avaient été obligés de faire de même. Ainsi, nul sang ne souillait la roche sous les pas d'Isith. La voie était parfaitement sèche. Traverser les délicates arches ne serait donc pas trop suicidaire.

RWOAAAAAAAR

Le cri surprit Isith, qui ne s'était pas attendu à ce que ses poursuivants le rattrappent de si tôt. Il envoya instinctivement la torche de toutes ses forces vers la tête de la bête et le toucha de plein fouet. Des tisons volèrent et l'orc porta ses mains à son visage tant la douleur le surprit à son tour. Son tortionnaire en profita pour lui envoyer un autre coup de flambeau dans le dos. Puis, la prochaine chose avec laquelle la créature entra en contact fut le sol pavé de la rue. Le choc fut assez violent, faisant éclater la majorité des os de son corps et le tuant sur le coup. On ne plaisantait pas avec cinquante pieds de vide.

Un autre orc entreprit d'arrêter l'elfe, qui de son côté ne comptait pas se laisser battre. Il enfonça le tisonnier encore rouge dans le cou de son ennemi.

*PSCHHHHHHHHHHT*
AOUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUUW


Et un orc de plus vint souiller de son sang (et de son peu de matière cervicale) les pavés.

Isithrändel avait presque atteint l'enceinte du deuxième niveau, il reprit sa course.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptySam 13 Juin - 11:18

Arusha s'appretait à céder face au puissant Hwaldar quand l'elfe noir, qui se nommait Ashrindir, vint à son secours. En usant d'une tactique peu honorable, mais très efficace, elle réussit à abattre l'homme de Dun. Toutefois, la pmontagne de muscles aurait emporté Ashrindir dans la mort si Arusha ne s'était pas à nouveau interposé, en envoyant à Hwaldar un violent coup de pied qui l'acheva.

Une fois relevé, Arusha leva le regard vers les alentours. La situation semblait empirer: la quasi-totalité des défenseurs de Fornost, guerriers vétérans et miliciens, s'étaient à présent réfugiés derrière les murs du second Niveau, accompagnés par les civils. A présent que le premier mur était désert de tout défenseurs, les orcs, les trolls et les hommes sauvages pouvaient envahir la cité sans difficulté, tels des insectes se ruant sur une carcasse. Tandis que la plupart d'entre eux parcourait la ville pour la piller et s'acharner sur les quelques malheureux qui n'avaient pu s'échapper à temps, certains remontaient à présent vers le second Niveau, prets à déclencher l'assaut décisif. Arusha saisissait bien que, si Ashrindir et lui ne remontaient pas tout de suite vers le second Niveau, leur sort serait scellé. De plus, peut-etre était-il déjà trop tard: les soldats d'Arnor devaient sans doute avoir fermé les poternes, pour empecher l'ennemi de passer.

C'est alors que Ashrindir lui proposa:

"Je vous propose un jeu cher inconnu. Nous allons jouer au chat et à la souris. Ils sont le chat, nous sommes la souris. A trois on court comme des dératés jusqu'au niveau 2 c'est clair??"

Arusha ne pouvait qu'etre d'accord pour jouer à ce jeu, quand bien meme le principal enjeu était leur vie. Pris par la folie du massacre, les envahisseurs ne les avaient pas encore vraiment remarquer. Il fallait en profiter. Toutefois, avant de suivre l'elfe noire qui le tirait par le bras, il se pencha et, malgré ses cotes qui lui faisaient souffrir le martyr, il prit dans ses rbas Nienna Telrunya. Il ne pouvait abandonner ainsi la guérisseuse elfique, qui lui avait sauvé la vie lors de l'embuscade des orcs. De plus, Nienna pouvait etre la dernière survivante du groupe, car le capitaine dùnedain avait perdu de vue Sorlendir et ses compagnons. il se justifia à Ashrindir:

-Je ne peux l'abandonenr. Par ailleurs, il lui reste encore un espoir, grace au pouvoir de la Première Elessar.

Aussitot, le dùnedain se mordit la langue de sa betise. Nakor allait le faire frire dans l'huile bouillante pour une telle imprudence ! Nul ne devait apprendre qu'Arusha avait en sa posséssion l'une des deux Pierres de Guérisons, encore moin qu'il avait été Ressucité par les Valar et séjourné en Aman ! Meme si Ashrindir paraissait digne de confiance, il ne fallait pas compliquer la situation.

Cependant, tandis qu'ils couraient, Arusha posa un regard sur Nienna Telrunya, et se demanda si, malgré tout, il n'était pas trop tard. Avec les pouvoirs de l'Elessar, il pourrait faire cicatriser la gorge de la magicienne, mais cette dernière avait perdu beaucoup de sang, beaucoup trop. Son visage était pale, et elle peinait à ouvrir ses yeux. sans doute ne comprenait-elle meme pas ce qui se passait.

A présent, les deux compagnons et leur blessée étaient parvenus devant la grande porte de Fornost. Mais à peine venaient-ils de déboucher de la rue, que les larges portes se fermèrent, au désespoir d'Arusha. Il aperçu qu'il n'étaient pas les seuls à etre arrivés trop tard. Une trentaine de personnes tapaient désespérément du poing contre les murs. Ils s'agissaient surtout de femmes, d'enfants, de soldats inexpérimentés, ainsi qu'un elfe en tenue de Rodeur qui paraissait avoir participé à de nombreux combats (il s'agit de toi, Isith' ^^)... Tous ceux dont la présence n'était pas absolument nécessaire. Le choix avait certainement du etre douloureux pour les gardes de la porte. Mais ils ne pouvaient par courir le risque de faire ouvrir les portes, car cela permettraient à l'Ennemi d'investir le Second Niveau et de sceller le sort de tous ceux qui s'y étaient déjà réfugiés.

Du fond de la rue, des cris difformes, inhumains, se faisaient entendre. Les créatures infernales au service de Morgoth avaient été retardées par la mort de Hwaldar, leur leader, et par le pillage de la ville. Mais quelques-uns devaient avoir flairé l'odeur de la chair humaine aux alentours de la porte, et c'est pourquoi ils arrivaient. Les femmes et les enfants s'affolaient tandis que les soldats inexpérimentés devenaient blancs de frayeur, incapable de bouger. Seul Arusha resta de marbre et, confiant Nienna aux soins d'une jeune fille dont la tenue évoquait une guérisseuse, il dit à Ashrindir

-Ne perdez pas espoir. Ils sont assoifés de sang, mais peu nombreux: je crois que nous pouvons les vaincre.

A cet instand précis, une douzaine d'orcs d'Angmar surgirent de la rue, et se précipitèrent sur des victimes qu'ils croyaient sans défense. Ils étaient suivis par une dizaine d'hommes sauvages de Dun et de Rudhaur et par trois wargs des plaines, l'écume à la bouche. Arusha s'appretait à frapper quand une volée de flèche partit des murs: une poignée d'archers d'Arnor étaient restés à leur poste, et avaient choisi d'aider les malheureux réfugiés. L'un des wargs s'effondra dans la poussière, une flèche dans la bouche, suivi par trois orcs qui s'étaient trop approchés. Tandis que Arusha décapitait un homme de Rudhaur armé d'une hache, il clama à l'adresse de Ashrindir, Isithrandel et des soldats:

-Hardi, compagnons ! Au combat !
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyDim 14 Juin - 16:12

La jeune elfe, la gorge ensanglantée, proche du jugement final, proche des cavernes de Mandos ne faisait plus attention aux combats acharnées entourent d'elle... Elle ne pouvait même plus ouvrir les yeux tant la douleur était forte. Elle ne se souvient de rien. Le coup fut tellement fort qu'elle avait perdue connaissance. Elle avait repris un peu ses esprits et luttait maintenant contre la Mort. Des cris, des pleures, une odeur de sang et d'entrailles déversés sur le sol n'arrangeait pas son rétablissement. Nienna se disait qu'elle allait enfin rejoindre ses compagnons décédés durant la bataille de la Terre des Milieu, bien qu'en réalité la jeune elfe ne souhaité par mourir, en tout cas pas aujourd'hui. Elle changea d'avis par la suite lorsqu'elle aperçu une lumière éblouissante au loin, elle comprit que son heure était arrivée... Las à cause de sa blessure mortelle, son âme quittait peu à peu son corps frêle et mal en point. Là-bas, loin du mal répandu, loin des armes et du feu, une elfe blonde mêlée d'argent l'attendait en haut. Une créature radieuse et fort charmante lui tendit ainsi la main. Galabriel... La Reine de Lothlorien décès il y a quelques décennies. Nienna fut surprise, elle leva ses yeux sur son monde parallèle.

"Ton heure est venue... Sa divinité Mandos t'attends..."


Déclara avec une voix rassurante, le spectre de la Dame blanche. La jeune elfe bien qu'elle soit rassurée, ne voulut pas avancer. Elle ne souhaitait pas quitter maintenant le monde qu'elle avait côtoyé. Sentant son hésitation, elle enchaîna avec un raffinement elfique.

"Nienna... Si tu souhaites survivre à ce coup mortel, bats toi. Tu as assez de volontés pour surmonter cette épreuve jusqu'à que de l'aides viennent à toi..."


Étrangement, la belle dame fut familière avec elle. Elle semblait être un morceau de son passé. Mais Nienna resta interdite, songeuse de sa situation. Sa réponse était claire, elle se battra pour au dépens de sa survit. Puis son âme fut aspiré par derrière, l'emportant vers son corps mutilé par cette béante blessure. La lumière se dissipa et elle emporta le sourire de cette Reine avant de quitter se passage vers la réalité. L'elfe ressentit la douleur de nouveau, son cœur battre de folie menaçant de s'arrêter à tout moment. Elle ouvrit juste un peu ses paupières, une jeune mortelle affolée essayait de stopper le sang qui coulait d'un pan déchiré de sa robe. Tant bien que mal, elle pressa sa petite main tachée de son propre sang sur la profonde coupure que Nienna avait subi, il y a peu... Mais cela n'arrangeait pas vraiment son état physique et son souffle était d'une grande faiblesse. Tout était à l'accéléré autour d'elle...

"Elemmíre..."

Elle murmura ce quelques mots avec l'aide de ses dernières forces. L'Aigle, fidèle compagnon de Nienna pourra peut-être aider les autres. Elemmire n'était pas commun, il est un des descendants de Meneldor. Ange intrépide et courageux, de sa grande taille, il bataillera jusqu'à son dernier souffle pour la maîtresse qu'il avait apprivoisé. Il semblerait bien que celui-ci avait perçu de son ouïe hors du commun, car un cris perçant répondit à son appel. Gracieux rapace des monts inconnus, il apparut des nuages gris pour aider les plus fragiles de ce péril. La créature ne tarda pas à rejoindre la cité pour combattre de coup de bec, de griffes et de pierres les démons et protéger de son mieux les âmes faibles...




[J'espère que mon poste convient Wink ]
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyLun 15 Juin - 20:59

Quelle fut la surprise de voir ce qui faisait face à lui : Arusha, et d'autres étrangers, qui s'apprêtaient à être attaqué par plusieurs ennemis, qui avait survécu aux soldats et qui étaient passé dans la ville avant que Nakor frappe de ses éclairs, les devantures de la ville de Fornost. Nakor jura donc, voyant les portes fermé

"Foutu putain de bordel! Allez, attaquez ces monstres par derrière, lié vous à vos amis et tuez moi ces rats, que nous puissions nous refugier derrières les portes du second niveau avant d'être submergé par la nouvelle vague d'ennemi que mes éclairs ne retiennent plus!"

Nakor poussa les soldats qui étaient avec lui vers les ennemis à pied, Il visa ensuite de son bâton un Warg particulièrement hargneux et lui mit le feu! Ces sales créatures détestaient les flammes, et le Warg touché avait de forte chance de se jeter sur tout le monde, y compris ses frères de sang. Peut être le mage ferait d'une pierre deux coup! Il laissa tout le monde se battre et arrêter la dernière troupe d'orcs, se tourna vers les portes et se mit à réfléchir le plus rapidement possible.

"Que le diable m'emporte, si nous ouvrons les portes nous ne les refermerons pas assez vite pour que les autres qui arrivent n'entrent pas non plus ... comment faire ... reflechi vieille baderne ... refle ..."

Puis Nakor se tapa le front, courut vers les murs et hurla de sa voix magique, amplifié par ses pouvoirs

"Vous là haut, envoyez quatre cordes et une poutre et préparez vous à tirer fort bande d'imbécile! Allez!"

Les gardes avaient reconnus le vieux fou qui servait de mage guerrier et qui avait promis de prendre les reines de la cité pour la guider à la victoire, lui et sa troupe. Rapidement une poutre de bois très épaisse fut passée par dessus la muraille. Soudainement Nakor se rendit compte que, s'il ne faisait rien, le bois allait se fracasser à terre et son plan partirait en fumé. Il leva les mains vers le ciel, juste sous la grande poutre qui approchait dangereusement de la tête du vieillard et, son bâton dans la main droite, l'autre main vide, déploya une très forte surpression d'air, afin de stopper la chute de la planche et de la maintenir en l'air un peu au dessus du sol! Le sort fut accompagné d'un râle de souffrance, car il avait fallu qu'il déploie beaucoup de force. D'ailleurs Nakor avait subitement infléchi un genou jusqu'au sol, tellement il devait déployer d'énergie et supporter un fardeau très lourd. Un soldat qui était tout proche, blessé à la jambe se vit être sermonné par le vieil homme

"Et toi là bas, ne vois tu donc pas que je vais bientôt être écrasé ... non mais non, pas moi occupe toi de ces cordes qui pendent dans le vide, accroche les à la poudre, une à chaque bout et deux au milieu, dépêche toi, je ne vais pas tenir longtemps bon sang!"

Nakor ferma les yeux et se concentra plus fortement. Décidemment, grâce soit rendu aux dieux, son long voyage dans l'Est, lui avait appris des magies bien plus fortes que celles qui maitrisaient Gandalf et Saroumane autrefois. Et c'était cette magie étrange que Nakor déployait, en sachant qu'à chaque seconde il risquait sa vie, mais si ainsi il pouvait sauver tous les autres, alors cela n'aurait pas été en vain. Nakor fit ce qu'il put et hurla au soldat

"Dégage, je vais lacheeeeeeeer!"

Et dans un autre râle de soulagement cette fois, il baissa des bras et baissa la tête vers le sol, fermant les yeux! En effet, la poutre était au dessus de lui quand il l'avait bloqué dans les airs à hauteur d'homme. Il était donc toujours dessous quand le sort fut levé. Nakor attendit donc d'être écrasé ... mais non, cela ne vint jamais! Il leva la tête, un seul œil ouvert, regardant la poutre juste au dessus de son chapeau violet

"Ho bon sang! Foutu toi va, merci tu nous a tous sauvé!"

C'est ainsi que Nakor, dans un grand sourire, frappa l'épaule du soldat et appela tout les autres soldats en se tournant vers le groupe qui se battait. Mais l'horreur était là, très peu de soldat avait survécu à ce dernier combat devant les portes du second niveau. Nakor invita donc les autres à faire de même que lui et monter sur la poutre

"Allez, venez, et dépêchez vous tous, regardez au loin, nos ennemi reviennent et mes éclairs ne les arrête plus, c'est notre seule chance de continuer le combat! Vite! Là hauuuuuuuut tiiiiiiiiiiiiiireeeeeeeeeeeeez!"

Nakor donna son dernier ordre aux soldats en disant à Arusha

"Maintient moi, je dois aider une dernière fois nos soldats, sinon ils ne nous soulèverons jamais!"

Nakor ferma les yeux et laissa le capitaine le tenir dans ses bras, en même temps le mage se concentra sur ses dernières réserves d'énergie, tant pis, il ne pourrait pas déclencher la pluie pour sauver le premier niveau, mais au moins il pourra aider à soulever la poutre sur laquelle il y avait suffisamment de monde comme ça. La poutre se leva très doucement au début, mais la magie se faisant sentir, la poutre s'éleva de plus en plus vite, poursuivis par des flèches des nouveaux arrivants, qui hurlaient de rage de voir que le deuxième niveau était fermé et que sa prise serait très très dure.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMer 17 Juin - 20:14

La masse ennemie se rapprochait, lentement, sûrement, ils savaient qu'ils avaient la supériorité numérique, ils savaient que la retraite était impossible, ils savaient que la peur gagnaient les cœurs des humains et que leur victoire seraient dû à cette peur. Et puis soudain..., soudain se fut la délivrance, le bruit des lames qui s'entrechoquaient : l'éclaboussure du sang, son odeur chaude et métallique, sa couleur pourpre et amer, cette fonction vitale qui s'échappaient du corps des orcs, des Wargs et des humains. Ce sang qui annonçait le début et la fin de toutes choses. Finalement il était le meilleur des messagers ce sang : plus il coule, plus il annonce la fin des guerres, la chute des villes. Et ces humains, ces corps de femmes de vieillards et d'enfants mutilés qui n'avaient pas réussi à passer de l'autre côté, tous ses corps qui tombaient aux côtés de l'elfe, sur lesquels elle marchait, trébuchait, tous ces corps lui donnaient finalement de la force. Ils lui disaient que si c'était la fin pour eux, il y en avait de l'autre côté de la porte infranchissable, qui souhaitaient vivre encore un peu et ne pas perdre leur sang si vital... Ces regards vides et apeurés, c'étaient pour eux finalement que l'elfe continuait à donner des coups, c'était pour eux qu'elle continuait à se battre, c'était pour eux qu'elle versait son sang...
De grands cris interrompirent les pensées de l'elfe. Le magicien qui accompagnait le groupe donnait des ordres de manières concises et ordonnés qui ne laissaient aucune possibilité de refus. Visiblement, il souhaitait sortir son compagnon et la femme qui était tombée dans les pommes, du guêpier dans lequel ils s'étaient fourrés tout en jetant des gerbes de feux sur les attaquants.
Après quelques minutes, une énorme poutre arriva du ciel, et après quelques péripéties, le magicien se retrouva assis avec eux à califourchon sur la poutre. Ashrindir attrapa au passage les quelques personnes qui essayaient de
monter et fut surprise de retrouver un elfe à la poigne de fer parmi
les "rescapés" (Isith' c'est toi!^^). Par une formule de lévitation le magicien
essayait de remonter la poutre un peu plus vite, histoire d’aider les soldats qui tiraient pour remonter les survivants, mais les forces semblaient lui manquer et il demanda à son compagnon de le soutenir pour qu'il ne chute pas. Comme il semblait vraiment mal en point et que visiblement c'était de lui que dépendait la victoire, Ashrindir fit des courbettes, et toujours pendant que la poutre était remontée par les soldats du second niveau et que les orcs s'affalaient sur la porte, elle apposa ses mains sur le torse du mage.
Elle lui murmura alors :
"Je ne sais pas si je vous serais d'une grande aide, mais comme cela s'est déjà fait par le passé, je propose que vous puisiez dans mes forces. Ma conscience est plus subtile que celle des humains, mais aussi plus simple à capter, vous devriez pouvoir me prendre de l'énergie sans trop de problème. Ne contestez pas, vous savez que vous êtes le seul à pouvoir nous sortir de cette *****"


Sur ce, elle attendit en fermant les yeux pour se concentrer un minimum pendant les quelques secondes de l'opération, comme rien ne se passait, elle se dit que, soit la mage ne voulait pas d'aide, soit il n'avait même plus la force de tirer celle du corps des autres. Elle rouvrit alors les yeux et sentit la fatigue la submerger. Son corps devint aussi lourd qu'une pierre tombant d'une tour et elle perdit l'équilibre. *Je n'aurais jamais du rouvrir les yeux* se morigéna-t-elle pendant qu'elle chutait de la poutre.
Haut dans le ciel, alors que le lune brillait toujours et que les étoiles reflétaient l'horreur d'une ville en feu, un aigle et un faucon criaient leur peine à fendre l'âme. La poutre arriva enfin à hauteur des créneaux permettant aux derniers soldats qui étaient restés au premier niveau de se protéger.


Dernière édition par Ashrindir le Jeu 18 Juin - 17:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyJeu 18 Juin - 0:24

Isithrändel avait suivi la descente de la poutre de manière assez discrète, s'occupant de protéger les derniers survivants plutôt que de trouver un moyen de les sauver tous. Malheureusement, seules les plus rapides des créatures étaient déjà arrivées aux portes et bien généralement celles-ci étaient aussi les plus puissantes. En essayant de trancher en deux un orc de presque trois mètres de haut, l'elfe brisa son épée bâtarde. Cela causa des lésions mortelles audit orc, mais le rôdeur se retrouva aussi désarmé dans une masse de combattants ennemis.

Ce fut donc avec reconaissance qu'il attrapa la main tendue d'un des soldats qui avait réussi à monter sur la poutre et avec un soupir de soulagement qu'il se hissa à son tour sur cette dernière. Il sortit aussitôt son arc et encocha une flèche, prêt à abattre n'importe quel monstre s'approchant un peu trop d'eux. Cependant, il baissa la tête en entendant un bruit sourd sous lui: l'autre elfe était tombée.


Et merde!

Sans réfléchir, Isith' rangea son arc, dégaina l'une de ses épées courtes et sauta en bas, amortissant le choc avec une roulade. Des créatures maléfiques s'avançaient avec curiosité du repas potentiel que représentait pour les suppôts de Morgoth cette elfe tombée du ciel. Le rôdeur s'approcha lui aussi, prêt à défendre coûte que coûte sa semblable. Voyant que les orcs reculaient à la vue de son arme, il passa l'inconsciente sur son épaule. Malgré sa beauté à couper le souffle, il se refusait à croire que celle-ci puisse ressembler en aucune façon à une demoiselle en détresse: il l'avait vue combattre. Elle était redoutable, il était d'ailleurs dommage qu'elle soit évanouie car en ce moment précis le rôdeur aurait bien eu besoin d'elle.

Il retomba ensuite dans la réalité et réalisa que la vue de son épée, pour une raison aussi obscure que celle qui les avait d'abord poussés à reculer, n'avait plus d'effet sur la masse frétillante qui n'attendait qu'un ordre pour les massacrer. Isithrändel regarda en l'air et vit des soldats, perchés sur la muraille, qui semblaient préoccupés par les deux alliés qui attendaient en bas. Les gardes de la ville se concertèrent du regard et leur envoyèrent une corde. Longue-Flèche l'attrappa, s'y cramponna du mieux qu'il pouvait sans risquer d'échapper sa passagère, et fit signe aux hommes de les remonter.

Quelques longues minutes plus tard, Isith et la guerrière qu'il venait de sauver formaient un tas de membres emmelés en haut des fortifications, trop exténués qu'ils étaient pour tout de suite se relever. Le rôdeur était légèrement embarassé par la situation, mais il était même trop fatigué pour s'en soucier.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMar 23 Juin - 17:24

Arusha fut l'un des derniers à escalader la "poutre de sauvetage" dressée par Nakor. Tandis que civils et soldats novices se hataient de l'escalader, le capitaine restait en arrière, sabrant les orcs et les mauvais hommes. Lorsque le dernier serviteur de l'ennemi tomba, la tete tranchée, Arusha se retourna pour escalader la frele poutre, qui commençait à vaciller. Il parvint in extremis sur les murailles, se réjouissant de s'en etre sorti de manière aussi improbable, et aida Nakor à remonter la poutre, suivant les ordres de ce dernier.

A peine en sécurité sur les murailles, Arusha chercha Ashrindir et Nakor du regard. Il trouva bientot la première effondrés au sommet des fortifications, en compagnie d'un elfe en tenue de Rodeur. Le capitaine se précipita au pied de ces deux personnages, qui semblaient mal en point:

-Réveillez-vous, vous deux ! Ce n'est pas le moment !

Mais rien n'y faisait. Arusha se résolut à donner une série de glifles à Ashrindir et Isithrandel, mais il fut interrompu dans son travail par un officier d'Arnor, le meme croisé ce matin dans la taverne.

-Mon capitaine, toutes les portes ont été fermées, amis l'Ennemi se rassemble aux pieds de nos murs. Quels sont les ordres ?

Malgré son coeur qui lui commandait de les aider, Arusha dut abandonner Ash' et Isith' pour répondre à l'oficier. Il comprenait en effet que, en l'abscence du gouverneur, lui et Nakor avaient été promu dans les faits commandants de la garnison de Fornost. Les guerriers et les civils comptaient sur eux pour les sauver et les mener à la victoire.

-Fort Bien. Que les guerriers se rassemblent sur les murs. Les femmes et les enfants doivent s'abriter dans les habitations, et faites transférer les blessés au Palais du Gouverneur. Et ammenez du sable chaufé, nous risquons d'en avoir rapidement besoinVite, ils ne tarderont pas à repartir à l'assaut !

-A vos ordres !

L'officier disparut promptement, sans doute pour transmettre les ordres. Arusha repéra alors la guériseuse de tout à l'heure, à qui il avait confié Nienna. La jeune elfe gisait non loin, agonisante. Rapidement, Arusha s'approcha:

-Comment va-t-elle ?

-Mal, monseigneur, très mal. J'ai réussi à arreter un temps l'hémorragie, mais cela n'a fait que retarder l'inévitable: elle ne tardera pas à perdre ce qu'il lui reste de sang et...

-Non !

Ecartant la guérisseuse, Arusha se précipita aux pieds de Nienna Telrunya. Il sortit de sa poche la mythique Elessar, pierre de guérison, et la colla au cou de Nienna. La pierre se mit soudain à briller d'une très forte intensité, et le miracle se produisit. Le corps de l'elfe se mit soudain à cicatriser et, en un temps record, la blessure à la gorge se referma, sous les yeux ébahis de la guérisseuse. Arusha, qui avait déjà vu pareille chose, ne s'y attarda pas. Il se releva sans tarder et ajouta:

-La blessure s'est fermée, à présent. Mais elle a perdu trop de sang pour se déplacer: veillez à la placer en sécurité.

La guérisseuse obtempéra, quelque peu effrayée, et Arusha rejoignit d'un pas plus détendu Nakor:

-Maitre Mage, je crois que nous pouvons etre optimistes. Ces murs sont solides, et les défenseurs aguerris. De plus, l'ennemi...

Arusha n'avait pas fini sa phrase qu'un cri difforme lui glaça le sang. Il tourna le regard vers l'extérieur, et aperçut avec horreur des créatures volantes, noires comme la nuit, qui s'approchaient du Second Niveau. C'étaient des ombres ailées de Mordor, et elles devaient etre une dizaine. Malgré la peur qui l'envahissait, lui et ses guerriers, Arusha n'hésita pas:

-Feu !! Abbatez-les !!!

Après une seconde d'hésitation, les archers d'Arnor tirèrent, et une volée de flèches s'abbatit sur les ombres ailées. Mais, au désespoir d'Arusha, aucune ne toucha cible. Toutes s'écartèrent mystiquement, comme si une force inconnue les repoussait. Le capitaine se demandait quel était ce mystère quand de l'une des Ombres ailées, une lueur verdatre partit soudain et s'abbatit sur un pan des murs, qui s'effondra, emportant les soldats d'Arnor qui y étaient postés. Avec un hurlement sauvage, des centaines d'orcs, de mauvais hommes, de trolls et de wargs s'engouffrèrent dans la brèche, tandis que els guerriers d'Arnor arrivaient de tous cotés pour les repousser, soutenus par les archers.

Mais voilà que les Ombres Ailées étaient parvenus au niveau des murs et s'attaquaient à leurs défenseurs, les enlevant par dizaines pour les jeter dans le vide. C'est alors qu'Arusha put apercevoir, sur le dos de l'une des créatures, un homme de Harad en costume noir, portant un baton de magicien, le visage couvert de peintures de guerre.

-Des Mages de Kharna...

Soudain, l'une des Ombres se posa au sommet d'une tour et son cavalier en sortit. A l'approche du sorcier, les guerriers d'Arnor et les quelques civils aux alentours d'Arusha furent paralysés de peur. Le Mage de Kharna avançait d'un pas sinistre, et quelques guerriers s'effondrèrent en croisant son regard. Mais en apercevant Nakor, étrangement, le visage du serviteur des Ténèbres, fut illuminé d'un sourire glacial.

-Nakor, le Magicien Violet ! Comment nous nous retrouvons ? Te souviens-tu de moi ? N'est-ce pas toi qui a détruit mes temples sur els terres de Rhun et massacré mes disciples, il y a longtemps de cela ?

Arusha tourna un regard surpris vers Nakor, suivi par les autres assistants. Mais déjà, le Mage de Kharna avait cessé de sourire. Il fraa violemment le sol de son baton, et des gerbes de flammes en sortirent soudain, entourant le Sorcier d'un halo enflammé.

Spoiler:


-Tu vas périr, amintenant !

Un sergent d'Arnor s'élança, brandissant son épée. Le sorcier lui envoya une gerbe de feu, et bientot le malheureux courait dans tous les sens, son corps en proie aux flammes mortelles. Puis soudain, totues les gerbes partirent en direction de Nakor...
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMar 23 Juin - 20:26

Nakor manquait de force, il s'était épuisé à déchainer devant les portes de la ville, des éclairs par centaine, il avait mit le feu à des wargs, il avait fait exploser des os de trolls et maintenant il devait faire monter une poutre très lourde avec beaucoup de personne dessus. Nakor se concentrait mais ses forces l'abandonnaient petit à petit et il y avait peu de chance qu'il parvienne à soulager le poids du bois encore longtemps et ils n'atteindraient pas le sommet! Puis une voix se fit entendre, des mains autres que celles d'Arusha se posèrent sur le torse du vieillard et un esprit s'ouvrit au sien. C'était la femme elfe, elle offrait son énergie au mage, ce qui était une bonne chose, car les elfes, de part la nature de leur immortalité, caché en eux de grandes réserves d'énergies. Energies presque jamais utilisé mais présente, et un mage peut s'en servir si l'esprit du porteur d'énergie est ouvert. Nakor décida donc de se servir et de prendre toute l'énergie magique qui n'était pas utile à Ashrindir. Il y avait pas mal d'énergie, de quoi permettre à Nakor de se remettre suffisamment sur pied pour hisser la poutre jusque en haut! Le problème c'est que, si l'énergie n'était pas nécessaire à l'elfe, elle n'était pas habituée à transmettre ses forces internes, elle chuta donc, sans que Nakor ne puisse rien faire! Une fois au sommet, Nakor fut tiré de la et il decida de poser ses grosses fesses de vieux fou par terre, les jambes écarté devant lui, en reprenant sa respiration! Il marmonna dans sa barbe

"Haaaa, que le diable m'emporte, il ne faudrait pas vieillir bon sang!"

Les hommes semblaient tout de même reprendre courage, des hourra ses faisaient entendre et surtout les ennemis étaient maintenant nargué, du haut des murailles. Nakor tourna la tête vers Nienna, vit la très vilaine blessure et se dit que même d'ici, par terre il pourrait aider Arusha à commander les troupes, le temps que son corps se calme, que son énergie se stabilise et se recharge au contact du flux magique de la nature. Nakor ferma un instant les yeux pour justement se connecter à la nature quand il sentit un frisson parcourir son corps, avec un souvenir venant des contrées au nord est du Mordor : Rhun! Il y avait bien longtemps, certains événements c'étaient produits, et Nakor n'avait jamais pensé qu'un jour il rencontrerait de nouveau ce satané mage de Kharna. Arusha, heureux de ce qui était en train de se passer, et après avoir guéri Nienna, partit voir le mage et se mit à lui parler avant de se couper! En effet, maintenant il savait lui aussi. Nakor profita de ce qui s'était passé pour agir vite, il était le seul mage à des kilomètres à la ronde, le seul donc à pouvoir lutter contre ce fléau, après tout il l'avait déjà fait, étant jeune, il devrait pouvoir le faire de nouveau. Problème il était épuisé, mais son esprit était toujours vif, sans que Arusha ne puisse le voir Nakor tendit la main vers l'Elessar que le jeune capitaine avait laissé sur la gorge de Nienna! La blessure était guéri, elle n'en avait plus besoin, Nakor lui pourrait en tirer ce qu'il voulait et pouvoir soutenir la magie du sorcier noir qui approchait, qui venait de détruire un pan de mur et qui approchait, comme si personne ne pouvait l'atteindre. Nakor ferma son poing, dans lequel résidait l'Elessar des dieux et pompa rapidement l'énergie vital qui y residait, Nakor devait faire attention à ne pas trop en prendre, cela pourrait avoir des conséquences graves sur l'esprit du mage, il convertit ensuite cette énergie en énergie magique. Le temps que ce chien arrive jusqu'à lui et lui parle, Nakor était de nouveau plein d'énergie. Par-Salian frappa le sol avec son bâton et déclencha un enfer autour de lui avant de le jeter sur un sergent d'Arnor, Nakor lui était toujours à terre, semblant être épuisé, se leva d'un seul coup, main droite ouverte devant lui, pour appeler à lui les flammes que Par-Salian avec envoyé. Les flammes infernales furent aspiré par la main du vieux mage et se dernier dans une voix puissante, hurla à son ennemi

"Oui Par-Salian, je me souviens de toi, des chiens à ton services et des temples que j'ai détruit de mes mains! Tu n'es pas le bienvenu ici et si tu m’as échappé il y a des siècles je ne te laisserai pas partir vivant cette fois ... ce sera toi ou moi, aujourd'hui! Ecartez vous tous et retournez au combat, les épées ne peuvent rien contre ce monstre!"

Ces propos et l'orgueil du vieux Nakor à tenir tête à l'éternellement jeune Par-Salian fit bouillir le sang du sorcier noir! Nakor lui même était bouillonnant car la magie de ce monstre paralysé tout le monde et risquait de mettre en danger chaque soldat ici présent! Nakor dut se débarrasser de l'Elessar en le mettant dans sa poche pour ne plus être en contact avec, sous peine de séquelle grave par la suite. Les deux mages jetèrent en même temps des sortilèges l'un contre l'autre. Par-Salian hurla de rage

"Vieux fou, oui l'un de nous mourra, et ce sera toi!"

Le bâton du mage noir se tendit et plusieurs éclairs noirs partirent en direction de Nakor. De son coté le mage violet tapa de son bâton sur le sol, et le sommet de celui ci s'illumina d'une boule de lumière intense, que Nakor interposa entre lui et les éclairs. Un bruit infernal résonnait de tout ces déplacements de magie, mais heureusement Nakor savait ce qu'il faisait, en effet seule la lumière pouvait chasser les ténèbres! Les éclairs noirs furent pris au piège dans le globe de lumière! Mais Par-Salian ne cessa pas, il amplifia ses éclairs et le globe de lumière s'amplifie, il prit de plus en plus de place et bientôt Nakor ne put plus le contenir. Il leva le bâton vers le ciel et le globe explosa dans une puissance impressionnante. Heureusement le bâton força l'explosion à être dirigé dans la direction voulu par le mage, et Nakor fit mouche, des ombres noires furent tuées et Nakor se mit à rire

"Pauvre idiot, regarde ce que tu fais tu tue toi même tes créatures cette fois ci, ce n'est pas moi!"

Nakor explosa de rire puis leva sa main gauche vers le ciel, doigts ouverts, puis les refermas en un seul poing serré! La magie ne se fit pas attendre, immédiatement la terre s'éleva autour de Par-Salian, l'engloba et se referma en venant l'écraser. Nakor déployait beaucoup d'effort pour garder son poing fermé, lorsque soudain la terre qui tenait enfermé le mage noir, dans une gangue opaque, explosa et les morceaux vinrent percuter Nakor. Le vieillard fut projeté au sol et resta là, inerte. Un rire infernal se fit entendre et Par-Salian usa une fois de plus des flammes d'Udun, il fit tourna ses bras et son bâton au dessus de lui dans les airs, petits à petits les flammes jaillirent de nulle part et en riant toujours comme un dément, en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire, une véritable tempête de flamme tournait autour du mage noir! Aucun soldat ne pouvait avancer tant il faisait chaud et bientôt Par-Salian allait envoyer son terrible sortilège sur le vieil homme à terre et personne ne pourrait le sortir de là. D'un seul coup, juste avant que le sort ne soit jeté, Nakor se releva à moitié extrêmement rapidement, main tendu accompagné par son bâton et en moins d'une seule seconde, Nakor transforma les flammes en glace. Nakor avait aspiré toute l'énergie des flammes pour qu'elle devienne solide, sous forme de glace dure! L'air dans tout Fornost s'était raréfié, tout ceux qui respiraient pouvaient voir que de la fumée sortait de leur bouche, comme lors des longues nuits d'hivers. Le mage violet s'était déchainé, il fallait que ça marche, le vieille homme hurla alors en direction d'Arusha

"Fraaaaaaacaaaaaaaasse leeeeeeee!"

En effet si quelqu'un assenait un énorme coup sur tout le bloc de glace, Par-Salian serait littéralement brisé, et ce serait une menace en moins, surtout qu'avec cet air gelé un peu partout dans la ville, tout le monde était amoindris, autant soldat qu'ennemis. Mais un avantage résidait, les hommes de Fornost connaissaient les hivers rude, les orcs ne connaissaient que la chaleur de leurs cavernes puantes, ils seraient plus faibles dans ce froid magique glacial! Nakor espérait que l'énorme tempête de flamme solidifiée serait bientôt détruite, car si la construction était époustouflante de beauté dans sa complexité, elle cachait sous elle un sorcier qui était dangereux et qui avait grandi en puissance depuis leur dernière rencontre!
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Ashrindir
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyMer 24 Juin - 11:01

La douleur de la chute fut heureusement amortie par les corps qui se consumaient. L'esprit de l'elfe vagabondait et était toujours présent humainement alors que son corps ne répondait plus. Elle sentit des bras la porter, une épaule lui broyer le souffle et le ventre, puis se fut une nouvelle chute contre le sol dur et froid, des claques, la voix du rôdeur de l'auberge qui lui hurlait de se réveiller, le bruit de claques sur un autre corps posé à côté d'elle et le calme... Les pas raisonnaient toujours, les corps se déplaçaient toujours, les hommes criaient autant, et pourtant c'était le calme plat. Rien ne pouvait plus déranger l'elfe, elle sentait l'énergie qui lui restait se divulguer dans son corps, reprendre possession de chacun des ses nerfs, de chacun des ses muscles, de ses fibres. Sa peau se mit à reprendre des couleurs, son souffle se fit plus rapide et prompt, il fallait qu'elle ranime son corps, qu'elle se relève et qu'elle retourne au combat.
Finalement, c'est après avoir reçu un coup de pied d'un soldat nerveux dans les côtes que l'elfe reprit connaissance. Elle ouvrit les yeux et se remit sur pieds. * par tous les dieux, ce qu'ils peuvent être rustauds ces humains, même pas un pardon, ils vous fichent leurs pieds dans les côtes, mais pardon ils ne connaissent pas* s'énerva-t-elle. Sa première réaction fut d'observer ce qui se passait au niveau de ses yeux, c'est à dire de découvrir qu'elle était sur le chemin de ronde du second niveau, et que la bataille battait son plein. Son second reflex fut de vérifier si elle avait toujours ses armes. En vérifiant l'emplacement de son poignard dans sa botte, elle aperçu un elfe d'une beauté remarquable couché juste à côté de là où elle s'était trouvée. Comprenant enfin que c'était lui qui l'avait remonté et qui avait subit les même claques, elle s'agenouilla et lui pressa un point sur le cou. Peu à peu il reprit connaissance et ouvrit les yeux. Ashrindir lui expliqua brièvement ce qu'elle avait comprit de la situation tout en descendant dans la cour :

"Nous avons l'avantage des fortifications, et nous avons visiblement pu nous rassembler. Il va falloir protéger les dernières humaines et leurs enfants. Après cela il faudra organiser la défense."


Après un temps d'hésitation elle reprit en le regardant droit dans les yeux:

" Je vous dois une fière chandelle ami, si jamais vous avez besoin de quoi que se soit, surtout n'hésitez pas, je vous suis plus que redevable...Je ne remercie jamais assez, mais sachez que vous avez toute ma reconnaissance et mon amitié. Au fait, mon nom est Ashrindir"
Rajouta-t-elle dans un demi sourire ennuyé

A peine avaient-ils posé le pied sur la dernière marche qu'un pan de la muraille vola en éclat laissant entrevoir un mage noir qui défia le mage gris. S'ensuivit un combat acharné contre les forces du mal qui franchissaient la brèche en demi-cercle autour du mage noir, et les humains qui essayaient de garder l'avantage.
La magie des deux mages semait la terreur parmi tous les soldats. Vint enfin le moment où l'affrontement des mages donna enfin l'avantage au dénommé Nakor. Le sol se fendit et le mage noir fut enfermé, malheureusement il se libéra en faisant éclater la boule de terre, et les morceaux vinrent blesser tous ceux qui étaient aux alentours. Ashrindir en fit les frais comme tous les autres, et c'est pliée en deux, la main sur l'abdomen qu'elle assista à la suite du combat des magiciens. C'est encore pliée en deux qu'elle vit le rôdeur qui l'avait sauvé se jeter sur le bloc de glace qu'était devenu l'ennemi. Il s'était jeté des remparts et avait fini son vol, l'épée fichée dans le crâne de la statue de glace. Le résultat avait été immédiat. Une énorme secousse de vent propulsa les corps à terre. Elle fut rapidement suivie par un éclaboussement des milliers de morceaux de verre. Avec le bruit du tintement sur un cristal, la statue se brisa. Tout ce passait au ralentit, et l'elfe pu voir exactement. La statue de mage noir les bras écartés s'éclata doucement, les morceaux volèrent et s'éparpillèrent dans chaques coins de la court. On aurait dit des flocons de neiges coupant, qui s'éparpillaient après une tempête. Ils faisaient sintiller l'air de leurs couleurs surnaturelles, seulement ils étaient tranchants. Après cela, il y eu un grand blanc, plus personne n'osait bouger ou parler. Ce fut le mage Nakor qui brisa le silence :

"Il nous reste encore de la vermine à éliminer"

Tous les visages se tournèrent alors vers la brêche ou les ennemis avaient été maintenu. Dans un fracas ordonné et unis, les soldats humains se jetèrent sur les orcs. Ceux-ci, pris de panique après avoir vu leur mage le plus puissant se faire éclater, reculèrent pour reformer les rang derrière la brêche.


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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyVen 26 Juin - 4:53

[HRP: Un elfe à la beauté remarquable? Houuu! Cool
Non, sérieusement, c'est mon dernier post avant de partir en camping, vous m'attendrez quand ça sera mon tour!]

Isithrändel était à présent bien réveillé. Heureusement, car autrement il aurait difficilement pu éviter les véritables lames de glace qui fendirent l'air quant l'autre rôdeur, l'humain, fit éclater la statue givrée du sorcier maléfique. De plus, il aurait manqué la formidable bataille qui allait suivre. Bataille qui, heureusement encore une fois, était gagnée d'avance.

"Nous avons l'avantage des fortifications, et nous avons visiblement pu nous rassembler. Il va falloir protéger les dernières humaines et leurs enfants. Après cela il faudra organiser la défense. Je vous dois une fière chandelle ami, si jamais vous avez besoin de quoi que se soit, surtout n'hésitez pas, je vous suis plus que redevable...Je ne remercie jamais assez, mais sachez que vous avez toute ma reconnaissance et mon amitié. Au fait, mon nom est Ashrindir"

À ces paroles, Isith' hocha la tête pour signifier qu'il avait compris, et ajouta:

Isithrändel Longue-Flèche, pour vous servir.

Puis, il mit un genou à terre et baisa la main droite de sa consoeur. Celle-ci put constater qu'il portait une chevalière magnifique au majeur, signe qu'il appartenait à un ordre important malgré son allure quelque peu dépenaillée après les mésaventures de la journée.

Il se releva ensuite, sortit un nouvelle fois son arc et encocha une flèche empennée de blanc. Suite à la clameur poussée par les forces armées de Fornost lors de leur offensive, il parla de nouveau:


Chère dame, peut-être serait-il temps pour nous de nous rendre utiles. J'ai brisé mon épée tout-à-l'heure, je vous couvrirai donc un peu en retrait de la mêlée.

Sur quoi il décocha le premier trait, qui transperca l'épaule d'un orc avant de se ficher dans la visière d'un autre un peu derrière. Déjà, l'archer avait quitté sa position et escaladait une tour de guet située directement derrière la brèche, d'ou il aurait un excellent point de vue sur la bataille, et d'ou il pourrait atteindre n'importe qul orc.
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MessageSujet: Re: Halte dans la citadelle   Halte dans la citadelle EmptyVen 3 Juil - 15:43

"Fraaaaaaacaaaaaaaasse leeeeeeee!"

Sans se poser de question, Arusha, qui regardait jusque-là d'un oeil médusé le combat entre Nakor et le nommé Par-Salian, obéit mécaniquement à l'ordre du magicien. il frappa de son épée le sorcier congelé, qui se brisa en milles morceaux. Ausitot, un changement se faisait sentir sur le champs de bataille. Les Mage de Kharna semblaient moin agressifs, ils avaient plus de difficultés à lancer leurs sortilèges dévastateurs. La mort de leur leader, à qui ils devaient etre reliés spirituelement, semblait les avoir fragilisé. Les soldats d'Arnor reprirent alors courage, et une grele de lances et de flèches partirent sur les sorciers. La plupart évitèrent les meurtriers projectiles, mais une ombre ailée fut mortellement touchée et tomba dans un cri horrible. Son cavalier, blessé, fut promptement achevé par les hallebardes des soldats avant de pouvoir lancer un dernier sort.

Arusha reprit soudain conscience de la responsabilité de commandant de la garnison qui pesait de lui. Il se reprit en voyant que les guerriers d'Arnor, qui avaient repousé les orcs attaquant par la brèche, continuaient sur leur lancée et passaient imprudemment de l'autre coté du mur.

-Non !! Ne...

Trop Tard. Arusha eut juste le temps d'apercevoir une étrange sphère s'envoler et atterir sur les guerriers, avant qu'une violent explosion ne balaye les téméraires qui cherchaient à poursuivre l'ennemi. Aussitot, les soldats d'Arnor survivants se repliaient au Second Niveau par la brèche. Toutefois, les orcs ne repartirent pas tout de suite à l'attaque, car beaucoup d'entre eux avaient été tués lors de l'explosion. Arusha profita de ce court répis pour s'adresser à Nakor:

-Je crois que l'Ennemi vient d'utiliser une antique arme d'Isengard. Une poudre maléfique, qui selon la légende provoque une immense explosion lorsque l'on la lance. Ils ne doivent pas l'utiliser à nouveau !

Pendant que le capitaine Dùnedain informait l'Istar Violet, l'Ennemi avait repris l'offensive, décidé à ne pas laisser de répis aux défenseurs. De partout, les orcs accouraient au pied des murs du Second Niveau et, malgré la pluie de flèches, ils parvinrent à dresser de large échelles, surmontées chacune par un des sinistres bersekers ourouk-hais. De nombreuses échelles furent repoussées et s'écrasèrent dans la foule des orcs, mais certaines restèrent en place. Les bersekers commettaient de nombreux ravages, laisant la place à une nuée d'orcs et de mauvais hommes qui parvenaient sur les murs. Un combat féroce s'engageait-là, car les Dùnedains étaient décidés à ne pas céder un pouce de terrain à l'ennemi hai..

En parallèle de cela, une nouvelle abomination se rua sur la frele barricade qu'avaient établie les défenseurs de Fornost dans la brèches du mur, et sur laquelle se trouait Ashrindir. Ils s'agissaient d'une douzaine de chars du lointain royaume de Khand, menés par par de sanguinaires conducteurs qu'un archer accompagnait sur chaque char. A la stupéfaction des défenseurs, les habiles conducteurs de Khand manoeuvrèrent leurs engins pour que ces derniers passent par-dessus la barricade, et bientot les chars firent des ravages dans les rangs des Dùnedains, car ils étaient équipées à leurs roues de faux meurtrières qui déchiquetait les jambes des malheureux se trouvant sur leurs passages. Une cohorte de mauvais hommes de Rudhaur, l'oeil cruel, attendait patiemment de l'autre coté du mur que les chars aient dégagé le massage pour se ruer par la brèche, s'impatientant à l'idée du massacre à venir.

En parallèle de cela, les mages de Kharna avaient repris l'offensive. Malgré la mort de l'un des leurs et de leur chef Par-Salian, ils s'étaient ressaisis en voyant la grande attaque des Ténèbres. Les voici qui redescendaient en piquée sur les soldats et les civils de la ville, lachant des sortilèges les plus horribles les uns que les autres. On vit ainsi quatres soldats d'Arnor et deux femmes, dont la guérisseuse de Nienna, atteints par un rayon verdatre lancé par un sorcier, se redresser, la peau pale, le visage vide de tout sentiment, et sauter sur les défenseurs aux alentours pour les poignarder. La guérisseuse zombifiée s'empara d'un couteau de boucher et se jeta sur Nienna Telrunya, sa propre patiente.

De son coté, Arusha avait décidé de reprendre le combat. Il décapita d'une de ses lames un berseker ourouk qui se jetait sur lui et, tandis qu'il affrontait deux guerriers gobelins, il eut le temps de crier à Nakor:

-Maitre Mage ! Servez-vous de votre magie pour faire exploser la poudre maléfique de l'Ennemi ! Je pense qu'un tel désastre les forcerait à reculer...

De fait, les engins explosifs se trouvaient juste à coté des soldats de Rudhaur qui s'appretaient à passer par la brèche...
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